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Les liens entre alimentation et santé cognitive retiennent depuis plusieurs années l’attention des experts. Une récente prise de position met en lumière le rôle potentiel d’un aliment spécifique dans le risque de développer la maladie d’Alzheimer, en particulier selon l’heure à laquelle il est consommé. Plus précisément, une diététicienne alerte sur l’intérêt de ne plus consommer certains aliments riches en sucre après 17 heures, pointant leur influence possible sur les fonctions cérébrales.
Maladie d’Alzheimer et habitudes alimentaires : un lien à explorer
La maladie d’Alzheimer, première cause de démence chez les personnes âgées, reste associée à de nombreux facteurs. Si l’âge, la génétique et la sédentarité sont souvent évoqués, le rôle du mode de vie prend aujourd’hui une place centrale avec l’accumulation de nouvelles données scientifiques. L’alimentation figure désormais parmi les éléments scrutés par différents professionnels de santé.
D’après plusieurs observations récentes partagées par des diététiciens et relayées par des médias spécialisés, la manière dont on organise ses repas pourrait avoir un effet réel sur la mémoire ainsi que d’autres capacités cérébrales. Le sucre raffiné, largement présent dans de nombreuses préparations industrielles ou pâtisseries, fait actuellement l’objet d’une attention particulière, surtout lorsqu’il est consommé en soirée.
Pourquoi s’intéresser aux horaires de consommation alimentaire ?
L’horloge biologique ou rythme circadien coordonne de nombreux processus physiologiques essentiels. Manger à certaines heures influence la qualité du sommeil, l’équilibre métabolique ou encore la gestion du glucose. Plusieurs études démontrent que la nuit, le corps métabolise moins bien certains sucres ou graisses, ce qui favorise le stockage et l’inflammation.
Ce constat a poussé les spécialistes à étudier l’impact d’une consommation tardive – notamment au dîner ou lors de collations vespérales – sur les paramètres cognitifs. Il ressort de ces analyses que l’ingestion de glucides en fin de journée pourrait amplifier le stress oxydatif et l’inflammation neuronale, deux facteurs impliqués dans le développement de troubles neurodégénératifs. De plus, certaines recherches montrent que le café pris en quantité modérée aurait aussi un effet protecteur sur la prévention de maladies telles qu’Alzheimer. Pour en savoir plus sur les effets du café, consultez cet article sur l’impact du café sur la prévention de la maladie d’Alzheimer.
Que recommande une diététicienne au sujet du sucre après 17 heures ?
Selon une professionnelle interrogée récemment, repousser la prise de produits très sucrés au-delà de la fin d’après-midi n’est pas anodin pour la santé du cerveau. Elle préconise de limiter, voire de supprimer, les desserts et encas riches en sucre simple à partir de 17 heures. Cette mesure vise à améliorer la régulation du taux de sucre sanguin et à réduire les pics d’insuline nocturnes.
Parmi les arguments avancés, la diminution des fonctions cognitives observées chez certains habitués de collations sucrées en soirée interpelle. Ce phénomène s’explique par la baisse naturelle de la sensibilité à l’insuline en fin d’après-midi, rendant le cerveau plus vulnérable aux déséquilibres glycémiques à ce moment de la journée. Il est à noter que certaines populations, comme les seniors souffrant déjà de troubles cognitifs, peuvent également être exposés à d’autres dangers spécifiques, telles que les escroqueries ciblant les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Quels mécanismes relient sucre, Alzheimer et fonctions cognitives ?
Plusieurs scénarios physiologiques pourraient expliquer le lien entre consommation tardive de sucre et santé cérébrale. Les chercheurs évoquent une altération du métabolisme neuronal, des phénomènes d’inflammation chronique ainsi qu’une possible accélération de l’accumulation de protéines toxiques dans le cerveau, comme la bêta-amyloïde.
À voirCes astuces géniales qui transforment le sucre en super produits ménagers pour une maison propre et saineLorsque l’organisme doit gérer des apports soudains de glucose en soirée, cela perturbe aussi la production naturelle de mélatonine, hormone essentielle du sommeil. Or, un sommeil perturbé figure également parmi les facteurs aggravants du déclin cognitif. Ce cercle vicieux souligne l’importance de revoir les horaires des prises alimentaires riches en glucides simples.
Aliments concernés : quels choix privilégier en soirée ?
Dans la liste des aliments à surveiller, on retrouve :
- Pâtisseries et biscuits sucrés
- Sodas et boissons sucrées
- Céréales transformées (flocons sucrés, barres granola commerciales)
- Desserts lactés industriels
- Pain blanc et viennoiseries
Privilégier des alternatives à index glycémique bas, telles que des noix, fruits frais peu sucrés ou yaourts nature, apparaît comme une piste recommandée par de nombreux nutritionnistes pour le dernier repas de la journée. Ces adaptations permettent non seulement d’éviter les fluctuations brutales du taux de sucre mais aussi de soutenir un meilleur fonctionnement cérébral sur le long terme.
Existe-t-il d’autres stratégies pour préserver les capacités mentales ?
Réduire la part de sucre rapide en soirée constitue une option complémentaire à d’autres mesures reconnues comme bénéfiques. Intégrer des aliments antioxydants, augmenter sa ration de légumes, opter pour des protéines maigres et pratiquer une activité physique régulière font partie des conseils classiques mentionnés dans les recommandations actuelles.
Mettre en place des routines stables autour de l’heure du coucher, éviter l’exposition aux écrans avant de dormir et favoriser une hydratation suffisante contribuent également à maintenir la vitalité du cerveau. Ces actions collectives peuvent jouer positivement contre l’installation progressive de pathologies comme Alzheimer.
Comment adapter son quotidien face à ces alertes scientifiques ?
Même sans diagnostic ni antécédents familiaux, ajuster la composition et l’horaire de ses repas représente une stratégie de prévention accessible. Il ne s’agit pas uniquement d’éliminer les produits sucrés, mais de tester des rythmes alimentaires permettant au corps et au cerveau de mieux fonctionner ensemble.
L’observation de ses propres réactions, la lecture des étiquettes et le dialogue avec des professionnels permettent souvent de repenser ses habitudes sans frustration. Nombreuses sont les personnes qui découvrent, sur le long terme, un bénéfice à faire évoluer leur alimentation vers des options plus équilibrées tout au long de la journée.
Sources
- https://www.gala.fr/bien-etre/sante/maladie-d-alzheimer-consommer-cet-aliment-apres-17-heures-impacte-les-fonctions-cognitives-selon-une-dieteticienne-20250704
Crédit photo © DivertissonsNous