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Le célèbre jeu télévisé Intervilles s’apprête à faire son grand retour sur France 2, mais un choix suscite déjà de vives discussions : l’absence des mythiques vachettes. Cette décision, annoncée par Bruno Guillon et Nagui, fait couler beaucoup d’encre, tant sur les plateaux que sur les réseaux sociaux. Pour nombre de fidèles, ces animaux faisaient partie intégrante des épreuves cultes du programme. Pourtant, cette nouvelle orientation s’explique aujourd’hui par une volonté affirmée de prendre en compte la question du bien-être animal.
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Pourquoi Intervilles revient-il sans vachettes ?
La relance d’Intervilles s’accompagne d’un changement majeur : les fameuses vachettes ne seront plus présentes dans la nouvelle version du jeu. Cette édition souhaite rester fidèle à l’esprit original tout en prenant une direction radicalement différente concernant la participation animale. Beaucoup de téléspectateurs ont exprimé leur étonnement face à ce choix inédit.
Pour apporter des éclaircissements, Bruno Guillon et Nagui sont intervenus publiquement afin d’expliquer cette décision. Selon eux, le principal argument repose sur le respect du bien-être animal. Les deux animateurs soulignent que notre époque a changé et que le regard porté sur l’utilisation des animaux dans le divertissement, notamment à la télévision, a profondément évolué ces dernières années.
Quels arguments avancent les animateurs ?
Sur le plateau de « Quelle époque ! », diffusée sur France 2, Bruno Guillon et Nagui ont mis en avant l’importance de montrer l’exemple quant au traitement réservé aux animaux dans les médias. Leur discours place le bien-être animal au centre des préoccupations actuelles et affirme la nécessité d’adapter les formats emblématiques aux nouvelles sensibilités sociétales.
Face aux nombreuses critiques suscitées par cette décision, ils précisent que conserver les vachettes aurait été contraire à leur volonté de respecter le mouvement actuel visant à limiter l’exploitation animale dans l’industrie du divertissement. La notoriété d’Intervilles et sa portée symbolique expliquent pourquoi ce débat prend autant d’ampleur auprès du public et des défenseurs des animaux.
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Un tournant dans la représentation animale à la télévision ?
L’absence de vachettes marque un véritable tournant pour un programme télévisé culte lancé en 1962, dont les jeux mettaient en scène des animaux vivants. Aujourd’hui, la protection animale occupe une place croissante dans l’opinion publique. Plusieurs organisations militent activement contre l’utilisation d’animaux dans ce genre d’émission, mettant en avant les risques pour leur santé et leur état psychologique.
Ce choix pourrait inciter d’autres émissions ou événements populaires à revoir leur propre utilisation d’animaux. Il devient désormais envisageable qu’à court terme, la quasi-totalité des contenus ludiques privilégie des alternatives, sous la pression de la société civile ou par respect des recommandations éthiques renouvelées liées au bien-être animal.
Comment le format d’Intervilles va-t-il évoluer sans les vachettes ?
La disparition des vachettes impose au jeu certaines adaptations. L’équipe de production tient cependant à préserver l’identité joviale et dynamique qui a fait le succès d’Intervilles. Pour cela, plusieurs nouveautés et ajustements sont prévus afin de maintenir l’intérêt du public et la convivialité des épreuves, tout en respectant le bien-être animal.
Si certaines séquences emblématiques, où les candidats affrontaient des vachettes cultes, disparaissent, d’autres types d’épreuves physiques ou humoristiques verront le jour. Ces nouveaux challenges permettront aux participants de se mesurer entre eux, sans recourir à la présence animale, garantissant ainsi une émission moderne et responsable.
Quels éléments remplaceront les célèbres épreuves avec vachettes ?
Les créateurs n’ont pas encore dévoilé toutes leurs idées, mais il est déjà question de proposer davantage de décors spectaculaires, d’obstacles mécaniques et de défis collaboratifs entre villages. L’humour et la bonne humeur resteront au cœur du concept, encourageant la participation locale autour de nouvelles activités originales.
Voici quelques exemples d’axes envisagés :
- Mise en place de parcours d’agilité et d’équilibre totalement renouvelés
- Épreuves aquatiques ou sur structures gonflables, accentuant la dimension ludique
- Challenges axés sur la rapidité, l’adresse ou la coopération entre candidats
- Jeux de questions ou quiz interactifs impliquant le public
Chacune de ces pistes vise à offrir un spectacle familial fidèle à l’essence du succès originel, tout en excluant la moindre utilisation d’animaux vivants.
Quelle réaction du public et des défenseurs des animaux ?
La suppression des vachettes divise naturellement l’audience d’Intervilles. Certains regrettent le côté pittoresque et attachant que ces animaux apportaient au programme. D’autres saluent une démarche cohérente avec leur sensibilité à la cause animale, estimant que la télévision doit évoluer avec son temps et répondre aux attentes en matière de défense des animaux.
Du côté des associations, le choix des animateurs de privilégier le bien-être animal est globalement bien accueilli. Plusieurs acteurs engagés dans la défense des animaux remettaient en question la pertinence de la présence des vachettes dans une émission familiale, certains évoquant des risques pour la santé des bêtes ou des situations de stress durant les tournages.
Quel avenir pour Intervilles sans ses mascottes animales ?
Ce virage marque le début d’une nouvelle ère pour Intervilles, qui doit repenser sa formule tout en cherchant à convaincre anciens fans et nouveaux téléspectateurs. Si l’émission parvient à renouveler ses épreuves et à garder son esprit fédérateur, elle pourrait s’imposer à nouveau comme un rendez-vous incontournable de l’été audiovisuel.
Avec ce choix fort, le programme télévisé entend s’inscrire pleinement dans son époque, prouvant que même les traditions les plus ancrées peuvent évoluer selon les attentes de la société. Les prochaines diffusions diront si cette nouvelle version revisitée saura séduire le public sans ses mascottes animales historiques.
Source : Public.fr
Crédit photo © DivertissonsNous
