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Les débats concernant les conditions d’attribution de la pension de réversion font rage, depuis le début de l’année. Découvrez les changements qui auront lieu dès le début du mois de septembre.
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Un complément de revenu essentiel après la perte d’un conjoint
Le décès de sa femme ou de son mari plonge le conjoint survivant dans une situation très difficile à gérer. En plus de la charge émotionnelle lourde à porter, les impacts financiers se font grandement ressentir. C’est pour cela que les caisses de retraite ont mis en place la pension de réversion.
La pension de réversion désigne une partie de la retraite du défunt que son conjoint peut toucher. Elle a pour objectif de permettre à la famille de maintenir un niveau de vie digne après la perte de l’un des époux.
En effet, lorsque l’un des partenaires décède, les ressources du foyers viennent à manquer. Et ce, surtout si l’époux décédé assurait la majeure partie des revenus du ménage. Grâce à la pension de réversion, la famille peut alors continuer à subvenir aux besoins.
La pension de réversion joue un rôle clé dans la subsistance du conjoint survivant et du foyer. Près de 90 % des bénéficiaires de ce dispositif sont des femmes. Pour les ménages aux revenus modestes, ce complément de ressources constitue une part majoritaire du budget familial.
Des conditions d’attribution qui ne changent pas pour la pension de réversion
Pour toucher la pension de réversion, le conjoint survivant doit avoir au moins 55 ans. Le régime de base attribue 54 % du montant de la retraite du défunt à son époux ou à son épouse. Afin de toucher ce montant dans son intégralité, il faut toutefois que les ressources ne dépassent pas 24 232 euros.
Dans le cas où le conjoint survivant touchait plus par an, le montant de la pension de réversion se voit réduite. Dans certains cas, le dispositif peut même être annulé.
Les régimes complémentaires, quant à eux, versent aussi la pension de réversion pour les veufs et les veuves à partir de 55 ans. Le montant perçu correspond à 60 % de la retraite du défunt. Cependant, le versement n’est pas automatique.
Pour toucher la pension de réversion de la part d’une caisse de retraite complémentaire, les bénéficiaires doivent en faire la demande. Il faut s’informer auprès de l’organisme, car les démarches à effectuer diffèrent d’une caisse à une autre. Vous devez aussi préparer des justificatifs comme le livret de famille, les bulletins de retraite ou l’acte de décès.
Les évolutions qui surviendront dès le mois de septembre
Depuis quelque temps, de nombreux débats concernent la pension de réversion. Certains membres du gouvernement souhaitent supprimer les conditions de ressources. D’autres veulent harmoniser le taux de réversion pour tous les régimes.
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En septembre 2025, la nouvelle réforme des retraites entrera en vigueur. Si les mesures qui s’appliqueront ne touchent pas la pension de réversion, elles auront un impact direct sur ce dispositif.
A partir de la rentrée, les futurs retraités pourront cumuler leur pension avec un emploi à temps partiel. Les employeurs devront alors, s’ils refusent la demande, fournir une lettre mentionnant toutes les raisons du refus. Cela évitera alors les refus injustifiés qui pénalisent les seniors.
Du côté de la CNAV et de la CARSAT, le montant de la pension maximale se limitera à 1 952,50 euros bruts chaque mois. Ainsi, en cas de décès, le montant de la pension de réversion s’ajustera en conséquence.
Crédit photo © DivertissonsNous
