Pension de réversion : ces nouveautés à connaitre absolument pour éviter les mauvaises surprises

Découvrez les nouvelles dispositions importantes que vous devez absolument connaître en ce qui concerne la pension de réversion.

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Après le décès de votre conjoint, il est possible, dans certaines situations, de recevoir une portion de sa pension de retraite. Il s’agit de la pension de réversion. Cette pension, que beaucoup de conjoints survivants considèrent comme une évidence, est en réalité régie par des règles complexes.

En 2025, de nouvelles dispositions compliquent davantage la conservation de la pension de réversion. Et notamment en cas de remariage, de changement dans la situation familiale ou de variation des revenus. Comme l’indique le site Meilleurtaux, il est donc très important d’anticiper ces situations pour éviter toute perte injustifiée de ce supplément de retraite.

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Situation matrimoniale et pension de réversion

Conserver le droit à une pension de retraite dépend principalement du régime de retraite auquel le conjoint décédé était affilié.

Dans le cadre de la Sécurité sociale classique, ce ne sont pas les liens matrimoniaux en eux-mêmes qui comptent. En effet, c’est plutôt le niveau de ressources du bénéficiaire. Si ses revenus sont trop élevés, cela peut entraîner la suspension de la pension, peu importe si la personne est mariée ou non.

En revanche, dans les régimes complémentaires comme l’Agirc-Arrco, le remariage entraîne automatiquement la fin définitive du droit à la pension de réversion. En revanche, vivre en concubinage ou être en PACS n’a pas d’impact sur le versement de cette pension.

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Pour les agents de la fonction publique, la situation est différente. En effet, pour eux, toute nouvelle union ou vie commune entraîne la cessation immédiate des versements. Toutefois, il est possible de demander leur reprise en cas de séparation officielle.

Les règles concernant la conservation des droits à la pension de retraite varient selon le régime et la situation matrimoniale. Dans ce cas, comme l’indique Meilleurtaux, le Plan d’Épargne Retraite (PER) apparaît comme une solution d’épargne souple et fiscalement avantageuse pour préparer sa retraite en toute tranquillité.

Le PER permet de constituer une épargne à long terme pour assurer un avenir serein. Il offre des avantages fiscaux à l’entrée et une grande flexibilité lors de la sortie.

Le rôle clé des revenus personnels

Par ailleurs, l’évolution des ressources du bénéficiaire constitue un autre facteur important. Avant la liquidation de sa propre retraite, toute hausse de revenus peut entraîner une réduction ou même la suppression de la pension. Et que ce soit suite à une reprise d’activité, un héritage ou une nouvelle union.

À l’inverse, une baisse importante des ressources, par exemple en cas de chômage ou de séparation, peut entraîner une augmentation de la pension. Une fois la retraite personnelle liquidée, le montant devient définitif grâce à un mécanisme qui porte le nom de « cristallisation ». Ce processus garantit la stabilité du versement, mais uniquement pour la pension de base.

Les régimes complémentaires et ceux de la fonction publique ne n’imposent pas cette cristallisation. Ils peuvent donc faire l’objet de modifications ultérieures. C’est donc important de bien connaître ces différences pour mieux anticiper l’impact d’un changement dans la situation financière.

Et en cas de décès d’un ex-conjoint ?

Le cas du décès d’un ex-conjoint avec qui il y avait un partage de pension impose une attention particulière.

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Dans le cadre du régime général, la pension qui revenait auparavant au défunt peut revenir au conjoint survivant. Cependant, les autres régimes n’applique pas automatiquement cette règle. En effet, les modalités peuvent y différer considérablement.

Par exemple, le régime Agirc-Arrco ne prévoit aucune redistribution si la pension a déjà été répartie entre plusieurs ex-conjoints.

En revanche, dans la fonction publique, la part du défunt peut, dans certains cas, revenir à un enfant orphelin. À défaut, cette part fait simplement l’objet d’une suppression.

Il est important de notifier rapidement le décès à l’organisme gestionnaire. Tout retard ou omission dans cette démarche peut entraîner des régularisations rétroactives qui pourraient désavantager le bénéficiaire de la pension de réversion.

Crédit photo © DivertissonsNous


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