Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
La taxe foncière augmente presque partout en France. Découvrez comment certaines villes parviennent à la réduire.
Lire aussi :
C’est fini les retraités ne paieront plus la taxe foncière s’ils respectent ces nouveaux plafonds
Taxe foncière: critères et conditions pour les retraités qui peuvent en être exonérés
Ces communes qui résistent à la hausse de la taxe foncière
La taxe foncière a explosé dans de nombreuses villes. À Saint-Priest, elle a bondi de 19,3 % en une seule année. Cet impôt qu’il faut payer alourdit la charge des propriétaires, déjà affectés par la hausse du coût de la vie. Malgré cette tendance, certaines villes choisissent une autre voie.
Grâce à une bonne gestion locale, des communes comme Chélieu ou Cholet offrent une bouffée d’oxygène à leurs habitants.
À Chélieu, petit village de l’Isère, la situation est différente. La commune affiche une bonne santé financière. Le conseil municipal a voté à l’unanimité une baisse de 2 % sur tous les taux. Cela inclut bien sûr la taxe foncière. Pour le maire Max Gauthier, il s’agit d’un geste concret pour les habitants.
La taxe foncière à Chélieu aurait pu être réduite davantage. Mais il est impossible de baisser un seul taux sans toucher les autres. Le maire regrette de ne pas avoir pu cibler uniquement cette taxe sur le bâti. Il espère toutefois que cette décision compensera la hausse votée par la communauté de communes.
Cholet, dans le Maine-et-Loire, a aussi décidé d’agir. En avril, la ville a voté une baisse de 3 % de la taxe foncière. Elle a également réduit la taxe d’habitation. Cette initiative vise à alléger la pression fiscale sur les propriétaires.
Partout ailleurs, la taxe foncière continue de grimper. Les exemples de Chélieu et Cholet montrent qu’une autre voie est possible. Un prélèvement plus juste dépend ainsi parfois simplement de la volonté locale.
Comment certaines villes parviennent-elles à la baisser
Depuis 2018, la taxe foncière a connu une hausse moyenne de 20 % en France. L’inflation et la baisse des transferts de l’État expliquent cette évolution. Pourtant, certaines communes parviennent à contenir, voire à réduire, le montant de cet impôt obligatoire.
En 2023, la taxe foncière a encore fait l’objet d’une revalorisation. La base d’imposition a augmenté de 3,9 %, générant deux milliards d’euros supplémentaires. Et pour 2025, une hausse de 1,7 % est déjà prévue. Malgré cela, quelques villes refusent de suivre cette tendance et revoient leur fiscalité.
À Chélieu, la baisse de la taxe foncière repose sur une gestion budgétaire rigoureuse. Le maire évoque des “bonnes nouvelles” sur les finances du village. Cette stabilité permet d’envisager des baisses sans compromettre les services publics. Cet impôt devient alors un levier de soulagement pour les ménages.
À voir Taxe Foncière : mauvaise nouvelle pour tous les propriétaires à la fin de l’été ?
Cholet a fait le même pari. La ville a choisi de réduire sa taxe pour soutenir les habitants. Cette décision devient ainsi possible par un effort de maîtrise des dépenses. En anticipant les évolutions fiscales, la commune évite de répercuter chaque hausse sur les contribuables.
Ces exemples illustrent une réalité souvent oubliée. La taxe foncière n’est alors pas figée. Les municipalités disposent de marges de manœuvre. Une gestion saine peut permettre de réduire son montant. Le choix politique local fait la différence.
Alors que beaucoup de villes justifient les hausses par des contraintes budgétaires, d’autres prouvent qu’un allègement est possible. La taxe foncière ne se condamne donc pas à augmenter de manière systématique. Certaines communes choisissent de rendre un peu de souffle à leurs citoyens.
Crédit photo © DivertissonsNous