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C’est un terrible drame qui a provoqué l’émoi dans la France entière. Dans la commune de Vivonne, dans la Vienne, l’affaire sur la mort d’Agathe Hilairet se retrouve au cœur des esprits. Beaucoup de personnes se questionnent à ce sujet.
Cette piste écartée sur la mort d’Agathe Hilairet
Ce dimanche 4 mai, les autorités ont annoncé la mort d’Agathe Hilairet. C’est un promeneur qui a trouvé la jeune femme de 28 ans après trois semaines de recherches. C’est le 10 avril dernier qu’elle avait disparu alors qu’elle faisait son jogging.
Elle avait alors provoqué l’inquiétude de sa famille et de ses proches. Pendant un long moment, certains ont privilégié la piste du suicide. En revanche, c’est une hypothèse qui ne semble désormais plus plausible pour les enquêteurs.
Agathe Hilairet était décrite comme une personne réservée, en retrait socialement, et souffrait d’anorexie. Ces éléments ont initialement conduit les autorités à envisager un geste volontaire, notamment celui d’un suicide.
En revanche, l’absence de message d’adieu, la localisation du corps en dehors de la zone initiale de recherche, et certains éléments matériels ont peu à peu fait douter les enquêteurs concernant la mort d’Agathe Hilairet.
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La Dépêche du Midi indique d’ailleurs que cette piste, longtemps étudiée, serait désormais écartée. C’est un revirement de situation qui a eu lieu suite aux premières conclusions des examens médico-légaux.
Des analyses complexes
Les enquêteurs auraient beaucoup de mal à trouver des réponses, car le corps de la jeune femme a fait face aux éléments naturels durant plusieurs semaines. Bernard Marc, médecin légiste invité récemment sur le plateau de Télématin, a souligné la complexité de l’analyse.
Il a expliqué que le temps écoulé rend toute certitude difficile sans examens approfondis. Des analyses anatomo-pathologiques sont en cours afin de détecter d’éventuelles traces de traumatisme, d’empoisonnement ou d’autres causes de la mort d’Agathe Hilairet.
Dans le même temps, les gendarmes poursuivent leurs efforts et se focalisent désormais sur son téléphone. L’expert Patrick Chilliard, ancien membre de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a confirmé que la piste d’un départ volontaire ou d’une fugue restait écartée.
Cette déclaration renforce l’idée que les enquêteurs penchent désormais vers une mort accidentelle ou criminelle. Le bornage téléphonique constitue aujourd’hui l’un des axes prioritaires de l’enquête.
Les forces de l’ordre cherchent à établir un historique des téléphones portables qui ont émis un signal dans la zone où le promeneur a trouvé le corps. Cela pourrait permettre d’identifier d’éventuels témoins ou suspects présents au même moment dans ce secteur.
Une enquête qui se poursuit
Cette technique, couramment utilisée dans les enquêtes criminelles, se montre très utile lorsque les témoignages restent absents ou peu fiables. Un autre point soulève des interrogations. Il s’agit de la localisation du corps.
Au départ, les recherches se concentraient sur une zone de 3 km² autour du domicile familial d’Agathe. En revanche, le promeneur l’a retrouvée bien au-delà de ce périmètre. Cette découverte remet en cause les hypothèses de l’enquête.
Plusieurs pensent qu’une personne a déplacé son corps. Pour l’instant, le mystère reste entier sur la mort d’Agathe Hilairet. L’enquête se poursuit donc petit à petit. Pour l’instant, les enquêteurs n’excluent aucune piste.
Ils s’orientent désormais vers une hypothèse qui implique une intervention extérieure. Il faudra faire preuve d’un peu de patience avant d’en savoir plus. Affaire à suivre !
Crédit photo © Screenshot TV