La hausse annoncée de la CSG en 2026 rebattrait les cartes de l’épargne. Dès lors, vos placements ne seront pas tous touchés de la même façon. Ainsi, il devient utile de comprendre qui paierait plus et à quel moment.
Ce que changerait une hausse de la CSG en 2026
La CSG fait partie des prélèvements sociaux prélevés sur une large part des revenus du capital. Aujourd’hui, ce bloc atteint 17,2 %, dont 9,2 % de CSG, 0,5 % de CRDS et 7,5 % de prélèvement de solidarité. En cas de hausse de la CSG en 2026, c’est ce total qui progresserait. Vos placements soumis aux prélèvements sociaux verraient donc leur rendement net diminuer, parfois de façon sensible.
Concrètement, ces prélèvements frappent les intérêts, les dividendes et de nombreuses plus-values. En revanche, certains livrets réglementés restent exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux. C’est le cas du Livret A, du LDDS et du LEP, qui ne subiraient pas la hausse. Ainsi, l’impact se concentrerait sur les produits fiscalisés.
Beaucoup d’épargnants sont, par habitude, au PFU à 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). Si la CSG montait, le PFU grimperait d’autant sur les revenus concernés. Par exemple, avec une hausse de +1 point, le PFU passerait mécaniquement à 31 %. Cela pèse plus vite qu’on ne le croit sur des placements détenus depuis des années.
« Avant de bouger, mesurez l’effet fiscal réel produit par produit, et pas seulement le taux brut. »
Les produits qui risquent d’y laisser le plus
L’assurance vie serait en première ligne, car les prélèvements sociaux s’appliquent sur les gains du fonds en euros et, lors des retraits, sur les unités de compte. De plus, ces ponctions sont prises chaque année sur le fonds en euros, ce qui réduit le rendement net au fil du temps. Une hausse en 2026 rognerait donc le rendement servi. Pour des placements détenus à long terme, l’écart cumulé devient visible.
À lireAssurance vie, immobilier, PEL : les placements qui échappent à la hausse de la CSG en 2025Les comptes à terme, comptes sur livret fiscalisés et obligations en direct subissent le PFU, sauf option pour le barème. Dans tous les cas, la composante sociale augmenterait en cas de nouvelle CSG. Le PEA après cinq ans reste exonéré d’impôt, mais il supporte les prélèvements sociaux sur les gains au moment du retrait. Ainsi, les vieux plans ne sont pas épargnés par une hausse des taux sociaux.
- Vérifier l’assiette fiscale de chaque produit avant toute décision
- Simuler l’impact d’une hausse de +0,5 à +2 points sur vos gains
- Privilégier les enveloppes réellement exonérées de prélèvements sociaux
- Étaler ou avancer certains arbitrages selon votre calendrier fiscal
- Documenter chaque choix pour ajuster en 2026 sans précipitation
Qui serait protégé, et pourquoi
Bonne nouvelle, les livrets réglementés conservent un atout rare. Le Livret A, le LDDS et le LEP restent exonérés de prélèvements sociaux et d’impôt. Par conséquent, une hausse de la CSG en 2026 ne changerait rien à leur rendement net. Ainsi, ces refuges de court terme garderaient leur rôle de poche de sécurité.
Attention aux confusions avec les livrets bancaires fiscalisés ou les comptes à terme, proches dans l’usage mais différents dans la fiscalité. Eux subiraient le PFU majoré de la hausse sociale éventuelle. De plus, un PEL, qu’il soit ancien ou récent, voit ses intérêts soumis aux prélèvements sociaux. Pour des placements à taux, une prime en moins se traduit vite par des euros perdus à l’année.
Je n’ai pas reçu le texte ou l’HTML de l’article que vous mentionnez. Fournissez le contenu principal (texte ou HTML rendu) de https://www.frenchyburger.fr/livret-a-pea-comptes-a-terme-quels-placements-vont-perdre-gros-en-2026-avec-la-hausse-de-la-csg-2/ et j’extraireai la liste demandée au format exact.
Sans ce support, les repères fournis ici restent généraux.
Le cas des SCPI appelle aussi de la prudence. Leurs revenus fonciers distribués supportent les prélèvements sociaux, en plus de l’imposition selon votre situation. En conséquence, une hausse de la CSG renchérirait la facture annuelle. Ainsi, mieux vaut intégrer ce paramètre avant de renforcer une ligne.
Combien cela peut-il coûter concrètement ?
Sur un gain de 1 000 € imposé au PFU, une hausse de +1 point des prélèvements sociaux coûte 10 € de plus. Si la hausse atteignait +2 points, l’écart monterait à 20 €. Ce n’est pas anodin quand les taux bruts convergent. Pour des placements patrimoniaux, la répétition année après année finit par compter.
Prenons une assurance vie en fonds en euros qui sert 3,0 % brut. Après prélèvements sociaux actuels, le net de prélèvements sociaux descend déjà. Avec une hausse en 2026, la performance nette reculerait encore. Ainsi, sur un encours important, l’écart cumulé sur trois à cinq ans devient visible.
Les bons réflexes pour s’adapter sans stress
Commencez par un état des lieux clair de votre épargne. Classez chaque produit par régime fiscal, puis par horizon de détention. Ensuite, simulez l’impact d’une hausse de CSG sur les gains attendus en 2025, 2026 et 2027. Ainsi, vous priorisez les arbitrages qui ont le plus d’effet.
Renforcez les poches qui ne subiront pas la hausse, si elles servent vos objectifs. Le LEP, pour les ménages éligibles, demeure précieux face à l’inflation. De plus, le Livret A et le LDDS restent des coussins de trésorerie simples et lisibles. Vos placements de précaution gagnent à rester dans ces enveloppes.
À lireLivret bancaire, PEA, CAT : la hausse de la CSG s’applique officiellement à ces placements en 2025Optimisez ensuite les enveloppes fiscalement efficientes à long terme. Le PEA garde un intérêt fort pour l’actionnariat, malgré les prélèvements sociaux à la sortie. En revanche, dosez l’assurance vie selon votre horizon et vos frais. Par conséquent, privilégiez des contrats compétitifs, avec des supports lisibles et un pilotage régulier.
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