Factures d’électricité: fin de l’ARENH, nouveau cadre de prix dès le 1er janvier 2026

ARENH s’arrête fin 2025. Nouveau cadre en 2026 et effets concrets sur vos factures d'électricité pour un budget plus prévisible.

À partir du 1er janvier 2026, les règles du marché changent. Vos factures d’électricité pourraient évoluer, car un ancien mécanisme disparaît. Ainsi, un nouveau cadre doit stabiliser les prix, sans tout figer.

Ce qui change au 1er janvier 2026

Le dispositif ARENH s’arrête le 31 décembre 2025. Mis en place en 2011, il permettait aux fournisseurs d’acheter du nucléaire à 42 €/MWh. Le volume accessible était plafonné à 100 TWh par an. Pour mémoire, ce filet a limité la casse lors des pics de marché.

Dès 2026, une nouvelle régulation du nucléaire prend le relais. Elle s’appuie sur un prix de référence autour de 70 €/MWh, avec un partage des revenus au‑delà d’un seuil proche de 110 €/MWh. En cas de prix élevés, une partie des gains revient aux clients. Par conséquent, l’impact sur vos factures d’électricité dépendra du niveau du marché.

Côté particuliers, le tarif réglementé de vente subsiste. La CRE intégrera ces paramètres dans sa méthode d’« empilement » des coûts. De plus, les offres de marché s’aligneront progressivement sur ce nouveau socle. Vos factures d’électricité devraient ainsi être moins volatiles, sans garantie de baisse automatique.

« La fin de l’ARENH marque un pivot: l’enjeu est la stabilité des prix, pas une promesse de baisses immédiates. »

Impact sur les offres et le tarif réglementé

Les fournisseurs couvriront mieux leurs achats avec des contrats plus longs. Cela réduit le risque de hausses soudaines. En revanche, les offres à prix fixe resteront sensibles au contexte au moment de la souscription. Aussi, le tarif réglementé continuera d’évoluer de façon périodique.

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Les taxes et tarifs de réseau restent déterminants. La TICFE/CSPE et le TURPE pèsent une part notable de la facture. Ainsi, même avec des coûts d’énergie plus stables, vos factures d’électricité peuvent varier. Néanmoins, la visibilité globale devrait s’améliorer pour les ménages.

  • Date clé : entrée en vigueur le 1er janvier 2026
  • Fin de l’ARENH après plus d’une décennie
  • Nouveau prix de référence visé : ~70 €/MWh
  • Partage des revenus au‑delà d’un seuil proche de 110 €/MWh
  • TRV maintenu et calculé par la CRE

Prix, taxes et réseaux : ce qui peut faire bouger la note

Une facture se compose de trois blocs. L’énergie pèse souvent 35 à 40 %, selon le profil. Le réseau (acheminement) pèse autour de 25 à 35 %. Enfin, les taxes et contributions représentent 30 à 35 %.

Cette clé de répartition varie selon l’abonnement et l’usage. Par ailleurs, les investissements de réseau peuvent pousser le TURPE à la hausse. De plus, les choix budgétaires peuvent ajuster la TICFE/CSPE. Vos factures d’électricité refléteront donc ces mouvements, au‑delà du prix de l’énergie.

Le nouveau cadre 2026 agit surtout sur la part « énergie ». S’il contient la volatilité, il ne commande pas les taxes. Il ne fixe pas non plus l’acheminement. Ainsi, un même foyer pourra voir une note stable une année, puis repartir à la hausse la suivante.

Geste conso et protections : comment s’y préparer

Commencez par vérifier votre contrat actuel. Comparez prix, durée d’engagement et indexation. Ensuite, suivez vos usages avec un suivi conso mensuel. Par conséquent, ajustez la puissance et les heures creuses si c’est pertinent.

Anticipez l’hiver avec des écogestes simples et mesurables. Par ailleurs, gardez une marge de sécurité dans votre budget énergie. À ce stade, le chèque énergie reste un appui pour les foyers éligibles. Il peut atténuer la pression de vos factures d’électricité lors des pics.

Questions fréquentes après 2026

Les prix vont‑ils baisser dès janvier 2026 ? Rien n’assure une baisse automatique. Le nouveau système cherche la stabilité, pas un tarif administré unique. En bref, tout dépendra du marché, des taxes et du réseau.

Faut‑il passer à une offre à prix fixe long ? Cela peut sécuriser un budget, mais au prix d’une prime. En revanche, une offre indexée peut suivre une détente future. Ainsi, le bon choix dépend de votre tolérance au risque.

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Qui contacter en cas de litige ? Commencez par votre fournisseur, puis le service client. Ensuite, saisissez le médiateur de l’énergie si besoin. De cette manière, vous défendez au mieux vos factures d’électricité.

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