Retraite Agirc-Arrco : certains retraités voient leur pension complémentaire nette baisser en janvier 2026 selon la CSG

En janvier 2026, l’Agirc-Arrco révise CSG et prélèvements sur votre pension complémentaire. Vérifiez votre RFR pour anticiper la baisse.

Janvier 2026 pourrait réserver une surprise à de nombreux retraités. Selon les règles Agirc-Arrco, certains verront le net de leur pension complémentaire reculer. Ainsi, les prélèvements sociaux seront recalculés sur le revenu fiscal de référence, avec des effets parfois sensibles.

Agirc-Arrco : pourquoi un repli du net en janvier 2026 ?

Le calcul du net repose sur des contributions sociales obligatoires, appliquées à chaque versement. Ainsi, la CSG, la CRDS et la CASA s’appliquent sur votre pension complémentaire selon votre RFR. De plus, l’organisme ajustera ces taux au 1er janvier 2026, en fonction des données fiscales transmises. Par conséquent, une hausse de tranche peut réduire votre net, parfois dès le premier paiement de l’année.

Les taux de CSG varient par paliers fixés par la loi. En pratique, on rencontre 3,8%, 6,6% ou 8,3%, selon la situation du foyer. Aussi, s’ajoutent la CRDS 0,5% et parfois la CASA 0,3%, selon le taux de CSG applicable. En bref, le total peut approcher 9,1% du brut dans certaines configurations.

Qui est exposé à la baisse et à quel niveau ?

Les foyers proches d’un seuil verront le plus l’écart, car le moindre dépassement déplace la tranche. Ainsi, une légère hausse de RFR peut changer de tranche, après revalorisation ou revenus exceptionnels. Pour ces ménages, la pension complémentaire nette baissera dès le virement, parfois de plusieurs euros. En revanche, d’autres resteront stables si le RFR ne bouge pas ou recule.

« Votre taux de prélèvements dépend du RFR N‑2 transmis par les impôts. »

Un changement de composition du foyer influe aussi sur le RFR et peut modifier les seuils. Désormais, un mariage, une séparation ou un veuvage pèsent rapidement sur l’orientation du taux. De plus, la fin d’une exonération locale peut faire franchir un palier sensible. Par conséquent, l’écart net surprend parfois au premier versement, surtout sans suivi préalable.

Ce qui va changer sur les prélèvements sociaux et fiscaux

Au 1er janvier, Agirc-Arrco applique les nouveaux taux transmis par l’administration, sur la base de l’année de référence. Ainsi, le cumul social peut augmenter sur votre versement mensuel, sans changement de vos droits. Aussi, le prélèvement à la source d’impôt peut évoluer à part, selon vos options fiscales. Pour un même brut, la pension complémentaire perçue peut donc varier, à la hausse ou à la baisse.

  • Date clé : ajustements au 1er janvier 2026
  • Taux CSG usuels : 3,8%, 6,6% ou 8,3%
  • Base de calcul : RFR N‑2
  • Effet net type sur 1 000 € bruts
  • Vérifier avis d’impôt et simuler l’impact

Prenons un brut de 1 000 € sur le mois, pour illustrer l’écart. Si le taux total grimpe vers 9,1%, la retenue atteint environ 91 €, hors impôt éventuel. En revanche, à 6,6%, la coupe tourne autour de 66 €, à situation comparable. Par conséquent, l’écart mensuel peut dépasser 25 € selon la tranche et la présence de CASA.

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Cette mécanique cohabite avec la revalorisation annuelle d’octobre sur les droits, avec effet sur le brut. Ainsi, une hausse d’automne peut compenser partiellement la retenue, selon l’ampleur du relèvement. De plus, l’Agirc-Arrco a supprimé le malus temporaire depuis 2024, ce qui a déjà modifié des parcours. La pension complémentaire n’évolue donc pas uniquement à la baisse, même si l’effet prélèvements domine en janvier.

Comment anticiper et limiter l’impact ?

Commencez par vérifier votre avis d’impôt et votre RFR, dès sa mise à disposition. Ainsi, vous situez votre foyer sur les paliers applicables et anticipez les changements. Aussi, simulez plusieurs scénarios avec un brut mensuel réaliste, et différents taux sociaux. Par conséquent, vous préparez un budget plus robuste, en évitant une tension de trésorerie.

Pensez au taux personnalisé d’impôt et à ses options, car le PAS impacte le net versé. En revanche, un taux neutre peut peser plus en début d’année, selon votre profil. Aussi, ajustez vos prélèvements volontaires si votre pension complémentaire sert vos charges fixes mensuelles. Enfin, gardez un coussin de sécurité pour janvier, afin d’amortir l’écart ponctuel.

Exemples chiffrés, calendrier et points de vigilance

Cas 1 : un couple passe d’un taux réduit à l’intermédiaire après hausse de RFR. Ainsi, la retenue grimpe de quelques points dès le virement, malgré des revenus stables. Pourtant, le revenu total reste stable sur l’année civile, hors revalorisations. En bref, l’effet trésorerie se concentre sur le début d’année, puis se lisse.

Cas 2 : une petite retraite demeure sous le seuil d’exonération, malgré une revalorisation modérée. En conséquence, aucune ponction sociale ne s’applique sur le versement, sous réserve de seuils inchangés. De plus, le prélèvement d’impôt peut rester nul avec un crédit ou un taux nul. En revanche, un rattrapage fiscal peut survenir en septembre, selon votre actualisation.

Calendrier : virement en début de mois, avec ajustements possibles en cours d’année si l’administration met à jour. Désormais, vérifiez vos avis et messages avant chaque paiement, afin d’éviter les surprises. Aussi, scrutez l’attestation annuelle pour comprendre chaque ligne et chaque taux appliqué. Votre pension complémentaire restera lisible, et vos choix seront plus éclairés pour 2026.

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