Bonne nouvelle pour les retraités et les aînés imposables. Le gouvernement confirme pour 2025 un ensemble d’exonérations et d’allègements fiscaux. Ainsi, des règles connues se renforcent, tandis que d’autres sont clarifiées.
Ce qui change en 2025 pour l’impôt et les prélèvements
Première brique, l’impôt sur le revenu. L’abattement de 10 % sur les pensions reste le point d’entrée, avec un plafond actualisé chaque année. De plus, la CSG sur les pensions reste modulée selon le revenu fiscal de référence du foyer. Pour les retraités concernés, cela peut aller de l’exonération à un taux réduit, selon les seuils officiels.
Côté fiscalité locale, la taxe d’habitation sur la résidence principale n’est plus due. En revanche, la taxe foncière peut bénéficier d’exonérations ou de dégrèvements, sous conditions d’âge et de ressources. Ainsi, certaines situations d’invalidité, d’ASPA ou d’ASI ouvrent droit à des allègements ciblés. Le principe reste le même: des droits existent, à faire valoir au bon moment.
Qui est concerné et sous quelles conditions
Le périmètre touche d’abord les personnes âgées dont les revenus restent sous les seuils publiés. Les retraités sont donc invités à vérifier leur RFR indiqué sur le dernier avis d’impôt. Aussi, l’âge, la composition du foyer et la nature des pensions peuvent influer. Par conséquent, chaque dossier mérite une lecture attentive des critères.
« Ces mesures visent à sécuriser le reste à vivre en 2025. »
Le lieu de résidence et la situation du logement comptent également. En cas d’hébergement en établissement, des règles spécifiques s’appliquent parfois. De plus, les bénéficiaires de minima sociaux disposent souvent de dispositifs dédiés. Dès lors, mieux vaut réunir les justificatifs utiles avant toute demande.
Vérifier son éligibilité: les étapes clés avant la déclaration 2025
Commencez par relire l’avis d’impôt 2024, car il détermine en partie la situation de 2025. Les retraités peuvent ensuite simuler l’impact des seuils quand ils seront publiés. Ainsi, vous anticipez l’éligibilité à un taux de CSG ou à une exonération locale. En bref, un contrôle précoce évite des erreurs coûteuses plus tard.
- Vérifier le RFR et la composition du foyer
- Identifier les allègements possibles: CSG, taxe foncière
- Rassembler les pièces: pensions, attestations, justificatifs
- Suivre les dates clés de la campagne 2025
- Contacter son service public en cas de doute
Ensuite, faites un point sur votre logement. Le propriétaire occupant n’a pas les mêmes droits que le locataire. Par ailleurs, un déménagement peut modifier l’accès à certains dispositifs. Tenez à jour votre adresse et votre situation familiale.
À lireRetraites : le simulateur officiel se met à jour en 2026 après la suspension de la réformeLe calendrier reste décisif. La déclaration de printemps actualise vos données et vos droits. De plus, l’avis de taxe foncière arrive plus tard, avec les éventuels dégrèvements. Par conséquent, surveillez les échéances pour corriger si besoin.
Démarches pour faire valoir une exonération ou un taux réduit
La plupart des allègements se déclenchent via la déclaration en ligne ou papier. Cochez les cases utiles et joignez les pièces demandées. Ainsi, le service peut appliquer le bon taux de CSG ou un dégrèvement local. En cas d’oubli, une réclamation simple et argumentée reste possible.
Gardez une copie de vos justificatifs pendant plusieurs années. Le centre des finances peut demander des explications. De plus, les montants sont parfois régularisés en fin d’année. Dès lors, vérifiez vos avis et conservez les courriers.
Points d’attention et cas particuliers à connaître en 2025
Le veuvage, une séparation ou l’entrée en établissement modifient les droits. Les retraités vivant en couple doivent suivre l’impact du quotient familial. Aussi, l’usufruit ou la nue-propriété d’un bien peut changer la taxe foncière due. Prenez conseil si la propriété est partagée entre héritiers.
Certains crédits d’impôt restent stratégiques. L’emploi à domicile conserve un avantage notable, avec un remboursement partiel des dépenses. De plus, la rénovation énergétique bénéficie d’aides sous conditions de ressources. Par conséquent, cumuler exonérations et crédits peut alléger fortement la note.
Attention aux arnaques. Personne ne demande de paiement pour « débloquer » un droit fiscal. Ainsi, refusez tout échange non sécurisé et vérifiez l’origine des messages. En bref, mieux vaut passer par les canaux officiels et garder une trace écrite.
À lireRetraites : le nouveau calendrier de l’âge légal de départ après la suspension en 2025Crédit photo © DivertissonsNous


