Retraité, vous cherchez à comprendre si vous paierez encore la taxe foncière en 2026 ? Entre règles d’âge, revenus et exceptions, le cadre évolue, mais il reste lisible. Ainsi, voici un guide clair pour anticiper vos démarches, sans mauvaise surprise.
Qui peut être exonéré en 2026 ?
Plusieurs profils bénéficient d’une exonération totale sur l’habitation principale. Les personnes de 75 ans ou plus au 1er janvier, sous conditions de revenu, peuvent être dispensées de taxe foncière. De plus, les bénéficiaires de l’ASPA ou de l’ASI y ont droit, à condition d’occuper le logement. Dans chaque cas, les seuils de Revenu fiscal de référence sont publiés chaque année.
Entre 65 ans et 74 ans, un dégrèvement forfaitaire de 100 € peut alléger la facture, si vos ressources restent modestes. Ce coup de pouce s’applique à la taxe foncière de la résidence principale, sous les mêmes repères d’âge au 1er janvier. Il ne remplace pas les autres exonérations, mais il complète la boîte à outils locale. Ainsi, un couple peut cumuler ce dégrèvement avec un abattement communal spécifique, le cas échéant.
Attention enfin aux cas particuliers. Certaines communes votent des exonérations facultatives, notamment après travaux énergétiques sur l’ancien. La TEOM reste souvent due, même si la taxe foncière est nulle. Par conséquent, votre avis peut afficher un montant résiduel lié aux ordures ménagères.
« Exonération, dégrèvement, seuils: en 2026, vérifiez l’âge au 1er janvier et vos revenus N‑2. »
Conditions d’âge, de revenus et d’occupation
L’âge se calcule au 1er janvier de l’année d’imposition. Le revenu fiscal de référence retenu est celui de l’année N‑2, publié sur votre avis. Ainsi, pour 2026, l’administration examine vos revenus 2024 pour statuer sur la taxe foncière. En revanche, un changement familial peut influer, d’où l’intérêt de signaler toute évolution.
À lireTaxe foncière : 7,4 millions de foyers paient plus en 2026Pour profiter d’une exonération, le logement doit être occupé à titre de résidence principale. Aussi, les situations d’usufruit, d’indivision ou de viager exigent une vérification précise. La taxe foncière reste due pour les résidences secondaires, même à 75 ans. Enfin, les seuils de revenus dépendent du nombre de parts fiscales du foyer.
- Vérifiez l’âge exact au 1er janvier de l’année d’imposition.
- Contrôlez votre RFR N‑2 et le nombre de parts du foyer.
- Confirmez l’occupation à titre de résidence principale.
- Repérez la ligne « exonération » ou « dégrèvement » sur l’avis.
- Gardez les justificatifs ASPA/ASI pour toute demande.
Procédures et vérifications pratiques
Votre avis arrive à l’automne, avec une échéance en octobre. Vérifiez la ligne d’exonération ou le dégrèvement de 100 €, le cas échéant. Si la taxe foncière reste mentionnée alors que vous pensez remplir les critères, contactez le service des impôts des particuliers. Ainsi, une simple mise à jour d’état civil ou de revenus peut suffire.
Vous pouvez payer en ligne, ou opter pour la mensualisation dès janvier. Par conséquent, l’étalement lisse l’impact d’une hausse de bases ou de taux. En cas d’erreur, une réclamation est possible jusqu’au 31 décembre de l’année suivant la mise en recouvrement. Gardez votre justificatif ASPA ou ASI, il facilite l’instruction du dossier.
Les propriétaires récents profitent parfois d’une exonération de deux ans sur les constructions neuves. En revanche, ce régime ne concerne pas les agrandissements ordinaires. Surveillez aussi les décisions locales: elles peuvent créer des abattements ciblés. Ainsi, le total à payer peut varier d’une commune à l’autre.
Cas fréquents et pièges à éviter
Veuvage en cours d’année: le calcul se fait malgré tout au 1er janvier. Ainsi, une exonération liée à l’âge peut n’entrer en jeu que l’année suivante. Un déménagement au printemps n’efface pas l’impôt dû chez l’ancien propriétaire. Par conséquent, pensez à signaler chaque changement sur votre espace en ligne.
Si vous louez le bien, vous restez redevable de la taxe foncière. En revanche, certaines charges récupérables peuvent être prévues au bail, selon la loi. En indivision, un seul avis est émis, mais chacun doit sa part. Enfin, vérifiez l’adresse et l’état civil: une erreur peut bloquer un droit.
J’ai besoin que vous me fournissiez le texte ou l’HTML de l’article (le contenu principal, y compris titres, légendes d’images et encadrés) pour extraire les références produits demandées.
Envoyez le contenu maintenant et je rendrai la liste au format demandé, sans commentaire.
Tendances 2025‑2026 et conseils budgétaires
Les bases cadastrales pourraient être revalorisées par un coefficient national. Aussi, les communes peuvent ajuster leurs taux au printemps. Pour 2026, suivez les annonces locales afin d’anticiper la taxe foncière. Par conséquent, adapter votre mensualisation en début d’année reste judicieux.
Les retraités modestes ont intérêt à simuler leur situation. Si vous passez le cap des 65 ans ou des 75 ans, notez la date précise. Ainsi, vous activerez à temps l’exonération ou le dégrèvement de taxe foncière. Gardez trace de votre RFR, de votre état civil et des allocations perçues.
À lireTaxe foncière 2026 : dernier jour pour éviter de payer une double mensualitéEnfin, relisez les rubriques « Exonérations » et « Dégrèvements » de votre avis. Si la taxe foncière augmente, comparez l’effet bases/taux et les décisions locales. En bref, vos droits peuvent neutraliser une part de la hausse. Et, le cas échéant, l’exonération totale sur la résidence principale sécurise votre budget.
Crédit photo © DivertissonsNous


