Beaucoup de propriétaires pensaient que louer son appartement resterait simple en 2025. Pourtant, la prochaine étape du calendrier énergétique change la donne pour les biens les plus énergivores. Ainsi, il faut arbitrer vite entre travaux, budget et projet locatif.
Ce que change la réforme 2025 pour les bailleurs
Dès 2025, les logements classés G au DPE ne pourront plus être reloués. Le décret de décence énergétique l’impose, avec à la clé un risque d’immobilisation du bien. Pour continuer à louer son appartement, il faut donc viser une meilleure étiquette, tout en intégrant l’impact de la taxe foncière et des autres charges.
Ce durcissement prolonge une trajectoire déjà engagée. Depuis 2021, les loyers des biens F et G sont gelés. Ensuite, l’interdiction s’étendra aux F en 2028, puis aux E en 2034. Ainsi, la rénovation devient un passage quasi obligé, au même titre que l’anticipation des impôts et de la fiscalité associée à l’investissement locatif.
20 000 € sur la table : de quoi parle-t-on ?
Pour un appartement des années 60–80, les devis tournent souvent autour de 20 000 €. Il s’agit d’isoler, de changer les fenêtres, d’installer une ventilation correcte et d’améliorer le chauffage. Ainsi, louer son appartement sans rupture nécessite un plan de travaux cohérent, en veillant aussi à l’impact sur les impôts 2025 et la rentabilité globale de l’opération.
« Sans amélioration énergétique tangible, un bien classé G ne pourra plus être reloué en 2025. »
Chaque cas est particulier, bien sûr. En copropriété, les travaux votés en parties communes pèsent aussi dans le budget. De plus, un audit énergétique peut affiner les choix et éviter des dépenses inutiles. Pour autant, l’objectif reste clair si l’on veut continuer à louer son appartement, surtout pour les seniors qui comptent sur ces revenus pour compléter leur retraite.
Aides, délais et marges de manœuvre
Des aides existent pour alléger la facture. MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Copropriétés soutiennent les bouquets de travaux performants. De plus, l’éco-PTZ peut financer jusqu’à 50 000 € à taux zéro. Ainsi, ces leviers peuvent rendre viable le projet de louer son appartement.
- Vérifier l’étiquette DPE et les postes les plus pénalisants.
- Demander trois devis détaillés par corps de métier.
- Étudier MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ avec un conseiller.
- Planifier les travaux selon les assemblées de copropriété.
- Anticiper le calendrier 2025/2028/2034 pour éviter l’urgence.
Le temps est un facteur clé. En copropriété, un vote peut décaler un chantier de plusieurs mois. Par conséquent, mieux vaut enclencher dès maintenant les étapes administratives. Ensuite, on limite le risque de vacance locative forcée.
À lireSmartphone : pourquoi désactiver le WiFi en sortant de chez vous protège vos données et économise votre batterieBeaucoup s’interrogent sur la pertinence économique. Parfois, la rénovation améliore la valeur du bien et la qualité de vie du locataire. En revanche, si les travaux dépassent la capacité d’endettement, il faut revoir la stratégie. Ainsi, l’arbitrage peut inclure la vente ou une pause temporaire.
Un autre enjeu porte sur la fiabilité du diagnostic. Le DPE est opposable depuis 2021, ce qui sécurise les échanges avec le locataire. Cependant, un second avis peut éviter une note trop pénalisante. Ensuite, un plan de travaux ciblé fait souvent gagner une classe utile pour louer son appartement.
Meublé touristique, bail classique : même combat énergétique ?
Certains songent à basculer vers la location de courte durée. La décision paraît simple sur le papier, mais la réalité l’est moins. Dans de nombreuses villes, des règles d’urbanisme limitent ces usages. Ainsi, l’idée de louer son appartement autrement ne résout pas toujours le problème.
Le sujet fiscal évolue aussi d’année en année. De plus, l’obtention d’autorisations peut prendre du temps. En centre-ville, le changement d’usage reste souvent encadré et contrôlé. Par conséquent, mieux vaut vérifier le cadre local avant toute bascule.
Comment décider vite et bien
Commencer par un bilan technique solide aide à y voir clair. Ainsi, un auditeur qualifié ou un conseiller France Rénov’ peut prioriser les gestes efficaces. Puis, un chiffrage précis permet d’arbitrer entre rénover et louer son appartement, ou temporiser le projet.
Vient ensuite le volet financier. On peut comparer l’éco-PTZ, un prêt travaux classique et un éventuel apport. Aussi, une renégociation de crédit peut dégager du cash-flow. Par conséquent, l’effort net peut rester soutenable.
Reste le calendrier. Désormais, les bailleurs doivent penser sur trois horizons : 2025, 2028 et 2034. De plus, un phasage malin évite le « tout, tout de suite » coûteux. Ainsi, on préserve la possibilité de louer son appartement sans interruption durable.
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