Livret A, PEA, comptes à terme : les placements qui perdent le plus en 2026 avec la hausse de la CSG

Hausse de la CSG en 2026 : Livret A épargné, PEA et comptes à terme pénalisés. Découvrez quels placements protéger en priorité.

La hausse annoncée de la CSG sur les revenus du capital à partir de 2026 inquiète de nombreux épargnants. Le Livret A sert de repère, mais tous les placements ne seront pas touchés de la même façon, notamment ceux concernés par la hausse de la CSG.

CSG en hausse en 2026 : qui paie, qui est épargné ?

La CSG s’inscrit dans le bloc des prélèvements sociaux, fixés aujourd’hui à 17,2 %. Selon les indications relayées, ce taux devrait augmenter en 2026 sur les gains du capital. Ainsi, les supports fiscalisés verront leur rendement net reculer. En revanche, les livrets réglementés, dont le Livret A, restent exonérés, contrairement à certains revenus de patrimoine français plus largement taxés.

Les intérêts des comptes à terme, des livrets bancaires non réglementés et des comptes-titres seront directement concernés. En effet, leurs gains supportent le PFU, qui combine impôt et prélèvements sociaux. De plus, une hausse des prélèvements élèverait mécaniquement le total payé. Par conséquent, l’écart de rentabilité nette avec les supports protégés pourrait se creuser, en particulier pour les épargnants déjà proches des seuils de revenus considérés comme élevés.

Côté bourse, le PEA subit les prélèvements sociaux lors des retraits, même après cinq ans. Désormais, l’arbitrage du calendrier comptera davantage si les taux sociaux montent en 2026. Le Livret A, lui, n’est pas touché par ces contributions. Ainsi, sa sécurité juridique et fiscale gagne en valeur relative, tout comme certains dispositifs d’imposition des retraites préservés par la loi.

« Face à une fiscalité mouvante, les épargnants cherchent d’abord des poches stables, et le Livret A coche cette case. »

PEA et actions : un timing qui compte

Le PEA reste un outil puissant pour investir en actions, avec une fiscalité attractive après cinq ans. Pourtant, les retraits déclenchent les prélèvements sociaux au taux en vigueur au moment de la sortie. Par conséquent, une hausse en 2026 renchérirait les retraits effectués après cette date. Le Livret A garde, en parallèle, sa fonction de matelas de précaution.

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Sur un compte-titres ordinaire, chaque dividende et plus-value imposable subit le PFU. De plus, une hausse des prélèvements sociaux en augmenterait le coût final. Ainsi, certains investisseurs envisagent des prises de bénéfices avant 2026. En bref, le calendrier fiscal rejoint la gestion du risque de marché.

  • Vérifier la part d’épargne exposée aux prélèvements sociaux.
  • Remplir les enveloppes protégées avant d’arbitrer le reste.
  • Étaler des retraits ou prises de gains sur deux années civiles.
  • Comparer PFU et barème progressif selon votre tranche marginale.
  • Garder un coussin de sécurité sur des livrets exonérés.

Assurance-vie et comptes à terme : l’effet mécanique sur le PFU

L’assurance-vie reste souple, mais ses gains supportent des prélèvements sociaux. Le PFU s’élève aujourd’hui à 30 % pour de nombreux contrats et produits de taux. Ainsi, si la composante sociale augmente, le total grimperait au-delà de 30 %. Par conséquent, la rémunération nette des fonds en euros baisserait à la marge.

Les comptes à terme fonctionneraient de la même manière, avec une ponction sociale plus lourde. De plus, les livrets bancaires fiscalisés suivraient la même logique. En revanche, les livrets réglementés, dont le Livret A, le LDDS et le LEP, ne supportent ni impôt ni prélèvements sociaux. Cette protection renforce l’intérêt d’un socle d’épargne courte durée.

Un exemple simple éclaire l’enjeu. Sur 1 000 € d’intérêts imposables aujourd’hui, les prélèvements sociaux pèsent 172 €. Ainsi, toute hausse mécanique grèverait de plusieurs dizaines d’euros le rendement net. Par conséquent, l’arbitrage entre supports garantis et fiscalisés devient central.

Livret A, LDDS, LEP : pourquoi ces livrets restent à l’abri

Le Livret A bénéficie d’une exonération totale d’impôt et de contributions sociales, soit 0 % de ponction. Cette stabilité rassure, surtout quand le cadre fiscal des autres produits évolue. Aussi, ces comptes d’épargne servent d’amortisseur face aux hausses de charges. En bref, ils préservent le rendement net affiché.

Les plafonds offrent des repères utiles pour s’organiser. Le Livret A est plafonné à 22 950 €, le LDDS à 12 000 €, et le LEP à 10 000 €. Ainsi, on peut prioriser ces enveloppes avant d’exposer le surplus. Par conséquent, la poche de liquidités reste robuste et disponible.

Que faire avant 2026 ? Pistes concrètes

Commencez par fixer un niveau de sécurité sur vos livrets protégés, dont le Livret A. Ensuite, projetez vos besoins de trésorerie sur 12 à 18 mois. Ainsi, vous limitez les retraits forcés sur des supports fiscalisés en 2026. De plus, vous gagnez du temps pour ajuster sans précipitation.

Si vous aviez prévu des retraits de PEA ou d’assurance-vie, revoyez le calendrier. Parfois, avancer une partie en 2025 réduit la facture totale. En revanche, évitez de solder un placement utile pour une simple raison fiscale. Par conséquent, mesurez d’abord l’impact réel sur votre situation.

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Diversifiez intelligemment les flux entrants. Aussi, affectez l’épargne de court terme vers des poches exonérées avant le reste. Le Livret A accueille la réserve d’urgence, tandis que les placements risqués visent le long terme. Ainsi, chaque euro trouve sa place selon l’horizon et la fiscalité.

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