Congés payés et heures sup : la nouvelle règle 2025 qui change tout pour 22 millions de salariés

Un changement discret du droit du travail bouscule la paie. Selon l’article source, le calcul des heures supplémentaires évolue pour près de 22 millions de salariés. Ainsi, l’impact se voit surtout lorsqu’on pose des congés payés durant la semaine, notamment pour de nombreux seniors encore en activité.

Une règle qui change le calcul hebdomadaire

Concrètement, certaines absences rémunérées s’additionnent désormais aux heures réellement faites. Le seuil légal des 35 heures peut donc être franchi différemment qu’hier. Pour de nombreux salariés, le déclenchement des heures majorées devient plus lisible, tout comme les sommes à laisser ou non sur un compte courant.

Selon l’article source, les congés payés entrent dans ce calcul. Certains jours fériés chômés et payés y figurent aussi. En revanche, une absence non payée ne compte pas. Pour les salariés, l’accord d’entreprise peut préciser la méthode, comme il peut aussi cadrer les impacts sur la retraite à terme.

Conséquence directe, poser 2 jours de congés dans une semaine travaillée n’efface plus le dépassement éventuel. Ainsi, si les autres jours font grimper le total, la majoration s’applique. Par conséquent, l’employeur doit réintégrer ces heures au calcul des majorations. Les salariés voient alors leur fiche de paie refléter ce changement, ce qui n’est pas sans effet sur leur déclaration fiscale.

« Le contrat ne change pas, c’est la méthode de calcul qui s’aligne. »

Ce que cela donne dans la vraie vie

Prenons un planning simple sur cinq jours. Vous posez 2 jours de congés et travaillez trois jours à un rythme soutenu. Ainsi, si ces trois journées concentrent l’activité, le seuil peut être dépassé. Les salariés gagnent alors des heures sup majorées.

Autre cas, une semaine avec un jour férié payé et quatre jours travaillés plus longs. De plus, les premières heures se paient à 25 %, puis à 50 %. En revanche, les équilibres varient selon l’accord d’entreprise. Les salariés ont donc intérêt à vérifier la méthode retenue.

Vérifier la convention collective et les accords applicables
Contrôler la saisie des heures et des congés dans l’outil
Demander une simulation de paie avec majorations
Confirmer les règles de repos et de récupération
Tracer les validations pour éviter les litiges

Qui est concerné et comment s’y préparer

Le changement vise d’abord le privé, où la durée légale s’apprécie à la semaine. Ainsi, sont concernés les contrats à temps plein hors forfait‑jours. Les salariés au forfait jours relèvent d’un autre cadre. D’ailleurs, les temps partiels suivent une logique adaptée à leur durée.

Pour s’y retrouver, commencez par relire votre convention collective. Ensuite, demandez la note interne qui formalise la nouvelle méthode. Les salariés peuvent aussi solliciter une simulation de paie anonymisée. En bref, l’objectif est de sécuriser les pratiques avant les pics d’activité.

Côté paie, l’employeur doit tracer les heures, les absences payées et les majorations. Ainsi, toute régularisation se reflète ligne par ligne. Par conséquent, un contrôle interne ou externe peut le demander. Les salariés y gagnent en visibilité et en confiance.

Les questions clés à poser à l’employeur

Comment l’entreprise comptabilise‑t‑elle les congés payés dans le déclenchement des heures sup? De plus, quelle place prennent les jours fériés chômés et payés? Les salariés peuvent aussi demander le mode de preuve des heures. En revanche, la règle diffère si un accord fixe un autre seuil.

Quel est le calendrier de mise en œuvre annoncé et comment seront gérées les régularisations? Ainsi, quid du repos en contrepartie et des RTT converties en rémunération? Par conséquent, quelles incidences sur l’exonération sociale et fiscale en vigueur? Les salariés ont le droit d’obtenir des réponses claires et tracées.

Points de vigilance fiscaux et sur la fiche de paie

Sur le bulletin, les libellés doivent être compréhensibles. Ainsi, les lignes HS 25 % et HS 50 % doivent apparaître séparément. De plus, les bases et les heures correspondantes doivent être visibles. Les salariés peuvent demander un récapitulatif mensuel des totaux.

Côté organisation, vérifiez l’articulation avec la contrepartie en repos. Par conséquent, une partie des heures peut être transformée en repos selon les seuils. Aussi, anticipez les périodes de forte charge et les ponts. Les salariés évitent ainsi des ajustements de dernière minute.

Enfin, planifiez vos congés en tenant compte des semaines atypiques. Ainsi, les périodes avec jour férié ou astreinte peuvent changer la donne. En revanche, ne forcez pas le système: le droit s’applique à situations réelles. Par conséquent, un paramétrage propre et une traçabilité solide restent le meilleur allié.