Retraités : l’abattement de 10 % sur les pensions est maintenu en 2026

Bonne nouvelle pour les retraités : l’abattement de 10 % sur les pensions sera maintenu en 2026. Cette décision, évoquée dans les échanges budgétaires, rassure de nombreux foyers inquiets. Elle clarifie le calcul de l’impôt dès la prochaine campagne déclarative, à l’image d’autres mesures comme la pension de retraite en baisse en novembre.

Que change le maintien de l’abattement en 2026 ?

Concrètement, cette mesure s’applique à la plupart des pensions. Elle réduit la base imposable de 10 %, avant le barème progressif. Ainsi, l’impôt tient compte d’une charge propre et récurrente des retraités. L’abattement s’applique en 2026, comme lors des années précédentes, et interagit avec d’autres dispositifs de retraite spécifiques à certains profils.

Ce mécanisme reste encadré par un plancher et un plafond. Ces montants sont fixés par la loi de finances annuelle, puis revalorisés chaque année civile. De plus, l’administration applique automatiquement ces limites, sans demande spécifique du contribuable, comme elle le fait pour d’autres évolutions de pensions de retraite. Vous n’avez donc aucune case particulière à cocher.

Les retraités aux revenus modestes y trouvent un filet fiscal utile. Les foyers avec une tranche à 11 % voient aussi l’impact concret. En revanche, l’abattement pèse moins quand le plafond est atteint. Dans ce cas, l’allègement ne progresse plus, malgré l’augmentation des pensions, ce qui pose aussi la question d’autres réformes fiscales du patrimoine.

« L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat des retraités. »

Qui profite le plus de l’abattement et pourquoi ?

Prenons une personne seule avec 18 000 € de pension annuelle. Avec l’abattement, sa base imposable baisse de 1 800 €. Ainsi, la part taxée à 11 % diminue. Par conséquent, l’impôt final recule mécaniquement.

Pour un couple, l’effet se cumule sur les deux pensions. Le revenu fiscal de référence (RFR) peut alors rester sous certains seuils réglementaires. Ainsi, le taux de CSG peut ne pas augmenter. L’abattement aide donc à stabiliser le budget du foyer.

Ce qui reste identique en 2026 : principe des 10 % et application automatique.
Ce qui peut évoluer : valeurs de plancher et de plafond fixées en loi de finances.
Vérifications utiles : cases 1AS/1BS et montants de pension préremplis.
Points d’attention : pensions étrangères, rentes à titre onéreux, situations mixtes.
Outil pratique : simulateur en ligne avant validation de la déclaration.

Impôt 2026 : méthode simple pour calculer l’abattement

Commencez par additionner toutes vos pensions imposables, y compris les compléments. Appliquez ensuite 10 % d’abattement à ce total. Vérifiez le respect du plancher et du plafond. Enfin, intégrez le résultat au calcul du foyer, selon vos parts.

Les rentes viagères à titre onéreux suivent un régime distinct. Elles bénéficient d’un pourcentage d’exonération variable selon l’âge de l’assuré. Ainsi, elles ne se cumulent pas avec le 10 %. En cas de doute, demandez une simulation personnalisée auprès d’un conseiller.

Ne confondez pas frais réels et pension déclarée sur l’imprimé. Les retraités n’optent pas pour des frais professionnels. Le 10 % de l’abattement couvre déjà ces charges spécifiques. Aussi, contrôlez les rubriques 1AS à 1DS avant de valider.

Ce que disent les textes sur l’abattement en 2026

Le dispositif est ancien et bien ancré. Il s’inscrit dans le Code général des impôts et ses commentaires. De plus, il figure chaque année dans la loi de finances. Le maintien annoncé pour 2026 s’aligne donc sur cette continuité.

Le débat porte surtout sur l’équité entre générations. Certains défendent un ciblage plus fin sur les petites retraites. D’autres jugent que l’abattement conserve un rôle d’équilibre. Pour l’instant, la trajectoire budgétaire confirme le statu quo.

Conseils pratiques avant la campagne fiscale 2026 avec l’abattement

Rassemblez vos attestations de pension et vos relevés bancaires. Comparez-les aux montants préremplis sur votre déclaration en ligne. Ainsi, vous évitez les écarts et les relances. Gardez les justificatifs pendant au moins trois ans, en format numérique.

Faites une simulation avant l’ouverture générale du service. De plus, testez plusieurs cas si vous percevez une réversion. Vous verrez l’effet sur le RFR et les seuils sociaux. Par conséquent, vous anticipez mieux vos prélèvements mensuels.

Notez le calendrier fiscal et les dates limites locales. En revanche, corrigez vite si une pension manquait à l’appel. L’administration propose une procédure de correction en ligne, après réception de l’avis. En bref, vous gardez la main sur votre dossier.