CSG 2026: le dégel du barème limite les hausses sur retraites et allocations chômage

CSG 2026 réindexe les seuils sur l’inflation. Retraités et demandeurs d’emploi proches d’un palier pourraient payer moins et gagner du net.

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En 2026, le gouvernement prévoit le dégel du barème de la CSG, gelé récemment. Ainsi, retraités et demandeurs d’emploi se demandent quel sera l’impact sur leur revenu net.

Dégel du barème de la CSG en 2026 : ce qui change

Concrètement, le gel avait figé les seuils de revenu servant à déterminer le taux. Avec l’inflation, de nombreux ménages ont basculé vers un taux supérieur. Désormais, le dégel réindexera ces seuils sur l’évolution des prix, selon les règles habituelles. Par conséquent, les personnes proches d’un seuil pourraient retrouver un taux de CSG plus favorable.

Le calcul se fonde sur le revenu fiscal de référence et le quotient familial. De plus, le taux appliqué dépend d’un barème distinct pour les pensions et pour les allocations de remplacement. Ainsi, on distingue quatre situations pour les pensions: exonération, taux réduit, taux médian et taux normal. En revanche, les allocations chômage connaissent surtout l’exonération, le taux réduit ou le taux plein de CSG.

Retraites : qui peut changer de taux de CSG

Pour un retraité au RFR proche d’un seuil, l’effet du gel a pu être brutal. Avec le dégel, le seuil remontera avec l’inflation, ce qui limitera ces passages à la hausse. Selon les barèmes en vigueur, les pensions peuvent être exonérées, ou soumises aux taux de 3,8 %, 6,6 % ou 8,3 %. Ainsi, un retour à un taux inférieur de CSG redevient possible pour certains profils.

« Le dégel du barème redonne de l’air aux revenus situés juste au-dessus des seuils. »

Le taux est déterminé à partir du RFR figurant sur l’avis d’impôt, généralement celui de l’année N-2. Par ailleurs, un mécanisme d’atténuation évite une hausse trop rapide la première année de franchissement. Ensuite, les caisses ajustent au 1er janvier, puis en cours d’année si un nouveau RFR est transmis. En bref, votre situation peut évoluer sans démarche complexe.

Pour les allocations chômage, la logique est comparable. Là encore, les bénéficiaires peuvent être exonérés, soumis au taux réduit de 3,8 % ou au taux plein de 6,2 %. Grâce au dégel, certains repasseront sous un seuil et verront la CSG baisser. Donc, cela allège le prélèvement sur une indemnisation déjà contrainte.

  • Vérifiez votre revenu fiscal de référence sur le dernier avis d’impôt.
  • Identifiez votre quotient familial pour situer le seuil applicable.
  • Anticipez l’effet de l’indexation des seuils à l’inflation.
  • Surveillez le taux appliqué sur votre pension ou indemnisation en janvier.
  • En cas d’écart, demandez une vérification auprès de l’organisme payeur.

Allocations chômage : l’impact concret de la CSG en 2026

Dès janvier 2026, l’opérateur d’indemnisation appliquera le taux issu du nouveau barème. Ainsi, une personne proche du seuil pourra repasser au taux réduit. Cependant, le gain dépendra de votre RFR et de votre composition familiale. En pratique, l’effet de CSG se traduit par quelques euros en plus par mois, parfois davantage.

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Attention, le RFR comprend de nombreuses composantes. Il est donc utile de vérifier vos revenus exceptionnels ou la fin d’un avantage fiscal. De plus, un changement de situation familiale peut aussi modifier le nombre de parts. Par conséquent, la position par rapport au seuil peut changer rapidement.

À noter, les autres prélèvements sociaux continuent de s’appliquer. La CRDS reste due à 0,5 %, et la CASA à 0,3 % pour certaines pensions. Pour autant, le dégel ne modifie pas ces taux. Ainsi, il agit uniquement sur la part de CSG liée au barème et aux seuils.

Prenons un exemple prudent. Dans ce cas, un demandeur d’emploi juste au-dessus du seuil pourrait repasser au taux réduit et récupérer quelques dizaines d’euros par an. À l’inverse, une personne très au-dessus ne verra pas de changement. Ainsi, l’effet dépend de la proximité des seuils.

Comment vérifier votre situation de CSG

Commencez par consulter votre avis d’impôt pour relever le RFR. Ensuite, identifiez le nombre de parts de votre foyer fiscal. Puis, comparez ces éléments aux seuils publiés chaque année. Enfin, gardez à l’esprit le décalage d’une à deux années entre revenus et taux.

D’abord, pour les pensions, rapprochez-vous de votre caisse afin de confirmer le taux retenu. Ensuite, pour l’indemnisation chômage, contactez le service compétent si le calcul vous semble erroné. Si besoin, vous pouvez demander une vérification en cas de variation importante. Ainsi, l’application de la CSG suivra au mieux votre situation réelle.

Questions pratiques et points de vigilance

Normalement, le dégel s’appliquera à partir de 2026, selon le calendrier législatif. Néanmoins, il n’est pas prévu de correction rétroactive des montants déjà prélevés. En conséquence, les changements interviendront au mieux au 1er janvier. Ensuite, des ajustements pourront suivre quand l’avis d’impôt sera disponible.

Concrètement, sur une pension, l’effet se voit directement sur le montant net versé. De plus, les régimes de base et complémentaires appliquent les mêmes principes, avec un prélèvement chaque mois. La part de CSG se cumule avec les autres contributions sociales usuelles. Par ailleurs, pensez à vérifier le premier virement de l’année.

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Aujourd’hui, beaucoup de foyers vivent avec une marge serrée. Ce signal envoyé aux revenus proches des seuils va sécuriser des budgets fragiles. Pour autant, les règles restent techniques et les cas individuels varient. Ainsi, prendre quelques minutes pour contrôler votre dossier fera souvent la différence.

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