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À l’approche des fêtes, l’envie de piocher dans les chocolats de Noël grandit dans les foyers. Le Dr Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, met pourtant en garde sur plusieurs références très consommées. Selon un décryptage publié par Top Santé, quatre marques phares méritent une lecture d’étiquette attentive.
Ce que pointe l’analyse du Dr Jean‑Michel Cohen
Les calendriers de l’Avent et les assortiments multiplient les occasions de grignoter des chocolats de Noël. Le médecin souligne un point simple : le cumul quotidien pèse vite sur l’apport total. Ainsi, une portion anodine répétée chaque jour finit par compter. De plus, certains produits affichent des profils très sucrés et riches en graisses saturées.
Ferrero — Raffaello (chocolat de Noël). Le fourrage coco et l’huile végétale confèrent un goût rond, mais un taux élevé de saturés qui appelle à la modération.
Avant d’acheter, le bon réflexe consiste à lire le tableau nutritionnel, par 100 g et par portion. Quand le sucre dépasse 50 g/100 g ou que les saturés frôlent 20 g/100 g, on se situe dans une zone à limiter pour des chocolats de Noël du quotidien. En revanche, un produit plus cacaoté et moins sucré reste un meilleur choix à quantité égale. Par conséquent, la comparaison entre marques fait une vraie différence dans le panier.
« Mieux vaut choisir en connaissance de cause que céder à l’impulsion. »
Portions, rythme et habitudes pendant l’Avent
Le message n’est pas d’interdire, mais d’organiser le plaisir. Ainsi, fixer une portion claire et la savourer lentement réduit l’envie de re-servir. Aussi, la place du chocolat après un repas permet d’éviter le pic de faim. Dans cette logique, les chocolats de Noël trouvent une place plus raisonnée.
À lireRetraités et seniors bénéficient d’allègements d’impôt en 2026Le goûter des enfants reste un moment clé. Pourtant, décaler la douceur au week-end limite l’automatisme. Désormais, beaucoup de familles fixent un « jour sucré » pour garder le repère. Les chocolats de Noël deviennent alors un rituel choisi, non un réflexe quotidien.
- Lire le sucre et les graisses saturées par 100 g.
- Prévoir une portion fixe, et ne pas manger au paquet.
- Favoriser un chocolat plus riche en cacao.
- Garder la douceur après un repas, pas à jeun.
- Planifier un « jour plaisir » plutôt qu’une habitude quotidienne.
Que disent les tableaux nutritionnels ?
La plupart des assortiments affichent une densité énergétique de 450–600 kcal/100 g. Le sucre tourne fréquemment autour de 45–60 g/100 g, avec des variations selon le fourrage. Ainsi, les produits au fondant ou praliné montent vite. Ce constat guide un tri pertinent au milieu des chocolats de Noël.
Nestlé — After Eight (chocolat de Noël). La fine couche de chocolat noir séduit, mais le cœur fondant reste très sucré, ce qui tire la charge glucidique des chocolats de Noël vers le haut.
Les étiquettes mentionnent parfois arômes, lécithines ou stabilisants. En bref, ces ingrédients ne posent pas tous problème, mais ils n’apportent ni satiété ni intérêt nutritionnel. En revanche, pointer le cacao, le sucre et le profil de graisses reste prioritaire. Cette méthode simple hiérarchise mieux les chocolats de Noël au moment du choix.
Allergènes et intolérances doivent rester dans le radar familial. Noisettes, amandes, lait, soja, gluten : le rappel figure clairement sur l’emballage. Ainsi, on adapte l’assortiment à la table, surtout quand des enfants sont invités. Cette vigilance évite des déconvenues pendant les fêtes.
Zoom sur les boules et fourrés lactés
Lindt — boules Lindor Lait (chocolat de Noël). La coque craquante et le cœur fondant apportent une texture très grasse et sucrée ; mieux vaut se limiter à une vraie portion pour profiter sans excès de chocolats de Noël.
Un emballage « lait » ou « fondant » suggère douceur et onctuosité. Pourtant, cette promesse repose souvent sur davantage de graisses et de sucre. Ainsi, l’énergie grimpe par unité, malgré un volume visuel modeste. Ce contraste renforce l’importance d’un repère concret pour les chocolats de Noël.
Se faire plaisir sans se surcharger
Un plaisir bien choisi reste compatible avec la période des fêtes. Par exemple, un carré de chocolat noir riche en cacao rassasie davantage, pour une portion maîtrisée. De plus, associer un fruit frais ou une poignée d’oléagineux tempère l’envie de re-sucre. Cette routine protège l’équilibre, même avec des chocolats de Noël sur la table.
Suchard — L’Original Lait Rochers (chocolat de Noël). La gourmandise du rocher, entre éclats et praliné, se déguste mieux avec un verre d’eau et une portion limitée à une pièce.
À lireAAH après 62 ans : reste versée jusqu’à 64 ans, puis au-delà si taux d’incapacité d’au moins 80%Le moment compte autant que le produit. Ainsi, on évite les prises en fin d’après-midi si la faim est forte. En revanche, après un repas, le pic glycémique reste plus modéré. Cette stratégie aide à tenir le cap jusqu’au Nouvel An.
Au supermarché, garder la tête froide fait la différence. Commencer par la liste, puis comparer deux ou trois références phares suffit. Par conséquent, on choisit un produit que l’on aime, et que l’on dose. Ce cadre simple rend les fêtes plus sereines, côté douceur comme côté santé.
Crédit photo © DivertissonsNous


