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Vous n’avez jamais travaillé et vous vous interrogez sur votre retraite ? La question revient souvent quand le chômage s’installe, avec son lot de doutes. Pour y voir clair, passons en revue les règles officielles et les solutions possibles.
Le chômage, indemnisé ou non, change vos droits et vos démarches. Il influe sur les trimestres validés et sur vos points complémentaires. Ainsi, vos choix administratifs d’aujourd’hui pèsent demain.
Chaque situation reste unique, bien sûr. Vous pouvez pourtant dégager des repères concrets et vérifiables. De plus, vous pouvez sécuriser vos droits en quelques étapes simples.
Chômage et droits : ce que valident les périodes sans emploi
Quand Pôle emploi vous indemnise, ces périodes comptent pour la retraite. Ainsi, la Cnav retient un trimestre toutes les 50 jours d’indemnisation. Le plafond annuel reste de 4 trimestres par an. Cette règle soutient les carrières heurtées par des licenciements ou des fins de CDD.
« Sans carrière cotisée, l’ASPA peut prendre le relais. »
Si vous n’êtes plus indemnisé, certaines périodes peuvent encore être assimilées. En revanche, la validation dépend du fait d’être resté inscrit à Pôle emploi. Elle dépend aussi de la continuité après une phase indemnisée. Renseignez-vous, car la durée prise en compte varie selon l’âge et l’historique.
À lireRetraite: les titulaires d’un PER profitent d’une bonne nouvelle en 2025La retraite complémentaire suit une logique proche pendant l’indemnisation. Ainsi, avec l’ARE, vous obtenez des points Agirc-Arrco sur une base de salaire de référence. Par conséquent, vos points continuent d’évoluer, même sans salaire courant. Conservez vos attestations de paiement, elles prouvent vos droits.
- Conservez vos attestations Pôle emploi et vos échanges officiels.
- Vérifiez chaque année votre relevé de carrière en ligne.
- Demandez, si besoin, une attestation de périodes indemnisées.
- Notez vos dates d’inscription et de radiation.
- Contactez votre CARSAT en cas d’écart ou d’oubli.
Jamais travaillé : qu’attendre à l’âge légal ?
Sans activité cotisée, vous n’ouvrez pas de droit à une pension de retraite classique. En revanche, vous pouvez demander l’ASPA, sous conditions de ressources. Cette aide devient accessible dès 65 ans. Ainsi, l’État garantit un minimum social aux seniors les plus modestes.
Certains parcours valident des trimestres, même sans emploi déclaré. L’AVPF pour parent au foyer peut compter, si vous avez touché des prestations familiales. De plus, des périodes d’aidant ou de handicap ouvrent parfois des droits. Rapprochez-vous de l’Assurance retraite pour vérifier vos cas concrets.
Comment calculer vos trimestres et vérifier votre relevé
Votre relevé de carrière récapitule les périodes cotisées et assimilées. Désormais, vous pouvez le consulter en ligne à tout moment. Aussi, comparez-le avec vos attestations Pôle emploi et vos décisions d’indemnisation. Signalez vite toute incohérence pour corriger sans délai.
La Cnav compte un trimestre de retraite au maximum par trimestre civil. Ainsi, vous ne dépasserez jamais 4 trimestres par an. Les congés maladie, maternité, invalidité et chômage indemnisé valident des trimestres. Par conséquent, une carrière hachée reste prise en compte.
Côté complémentaire, vos points Agirc-Arrco évoluent pendant l’ARE. Ils reposent sur un salaire de référence et des contributions dites fictives. Ensuite, vous retrouvez ces points sur votre relevé individuel de situation. Conservez toutes les preuves, car un justificatif bien classé évite des mois d’attente.
Âge légal, âge du taux plein et report
L’âge légal recule désormais vers 64 ans, selon l’année de naissance. Ainsi, votre calendrier dépend de votre génération. Prenez donc la date exacte dans votre relevé, rubrique âge légal. Et gardez une marge, car un report d’un mois change parfois vos droits.
L’âge du taux plein automatique reste à 67 ans. Aussi, même avec peu de trimestres, vous évitez la décote à cet âge. Ce repère aide à arbitrer entre départ précoce et montant final. En bref, calculez vos scénarios avant de poser une date de départ en retraite.
Démarches pratiques pour ne rien laisser passer
Déposez votre demande six mois avant la date visée, si possible. Par conséquent, votre caisse a le temps de vérifier vos périodes. Préparez une copie de toutes vos attestations Pôle emploi. Ainsi, l’instruction de votre retraite se fait plus vite et sans rappel.
À lireRetraite : le virement de décembre 2025 arrive plus tôt cette annéeSi vous êtes au chômage au moment de la demande, signalez-le clairement. D’ailleurs, le maintien d’inscription facilite la validation des périodes récentes. Gardez toutes les preuves de recherche d’emploi. Et demandez un récapitulatif de vos paiements d’ARE.
Pour la complémentaire, prenez rendez-vous avec un conseiller Agirc-Arrco ou un CICAS. Ainsi, vous sécurisez vos points et vos justificatifs avant la liquidation. Vous pouvez simuler plusieurs dates et comparer les écarts. Cette vision vous aide à piloter sereinement votre passage à la retraite.
Crédit photo © DivertissonsNous


