Retraite: partir en décembre ne fait pas perdre un an de revalorisation, hausse dès le 1er janvier

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Décembre ou janvier : ce qui change vraiment
- Les régimes et leur calendrier d’indexation
Faut-il décaler son départ ? Les critères à passer au crible
- Les bons réflexes pour caler la date d’effet
Questions fréquentes, réponses claires

Partir à la retraite en décembre fait-il perdre une année de revalorisation ? La question revient chaque automne, car les hausses annuelles se décident à des dates précises.

Décembre ou janvier : ce qui change vraiment

Pour la retraite de base du régime général, la hausse intervient au 1er janvier. Ainsi, une pension dont la date d’effet est au 1er décembre bénéficie de la revalorisation dès le premier paiement de janvier. En 2024, l’augmentation a atteint +5,3 %.

En revanche, un départ fixé au 1er février vous fait patienter. Vous n’aurez la prochaine revalorisation qu’au 1er janvier suivant. Le choix de la date pèse donc sur le calendrier, pas sur le droit.

Côté complémentaire, l’Agirc-Arrco revoit ses pensions au 1er novembre. Partir en décembre ne donne pas accès à la hausse de novembre en cours; vous la percevrez lors de la prochaine revalorisation. Partir en octobre peut, au contraire, vous y faire accéder presque aussitôt.

« Partir en décembre ne fait pas perdre une année de revalorisation sur la base; pour l’Agirc-Arrco, l’ajustement arrive au 1er novembre suivant. »

Les régimes et leur calendrier d’indexation

Les régimes de base (CNAV, MSA, fonction publique) indexent les pensions sur les prix. De plus, ils appliquent la revalorisation de façon uniforme aux pensions en paiement. Cela sécurise le pouvoir d’achat dès le mois de janvier.

L’Agirc-Arrco suit un calendrier séparé. Par conséquent, la revalorisation intervient chaque 1er novembre sur les droits déjà servis. À titre d’exemple, la hausse a été de +4,9 % en 2023.

Base: hausse au 1er janvier sur pensions en paiement.
Agirc-Arrco: hausse au 1er novembre.
Décembre ne retire pas de droits; il décale le premier ajustement complémentaire.
La date d’effet commande l’accès à la hausse, pas la date de fin d’activité.
Vérifiez vos estimations avant de figer une date.

Faut-il décaler son départ ? Les critères à passer au crible

Faut-il viser décembre à tout prix ? Aussi, posez d’abord votre bilan personnel: part de base, part complémentaire, besoin de trésorerie. Pour beaucoup, la revalorisation de janvier sur la base suffit à neutraliser l’effet d’un départ tardif.

Prenons un cas simple pour se repérer. Une base de 1 000 € et un complément de 800 € ne réagissent pas au même rythme, car les calendriers diffèrent. Avec une revalorisation de janvier sur la base, puis celle de novembre sur le complément, l’écart se réduit vite.

Anticipez les délais administratifs. Ainsi, la demande se fait idéalement six mois avant la date d’effet. Vous gardez alors le choix d’un 1er décembre pour profiter d’une revalorisation immédiate sur la base.

Aucun produit avec une référence précise n’est cité dans le contenu accessible de l’article source.
Le texte porte sur les règles de départ et la revalorisation des pensions, sans marque ni modèle mentionné.

Les bons réflexes pour caler la date d’effet

Pour choisir la bonne date, demandez une estimation actualisée. Ainsi, vérifiez comment chaque régime applique la revalorisation au mois clé. Un conseiller peut confirmer la date d’effet la plus opportune.

Pensez aussi aux prélèvements et au premier versement. En bref, un mois d’écart peut modifier le net perçu au démarrage, sans changer vos droits. La revalorisation agit ensuite selon le calendrier officiel.

Questions fréquentes, réponses claires

Décembre ou janvier, la réponse dépend du régime concerné. Pour la base, vous ne perdez pas une année de revalorisation en partant en décembre. Pour le complément Agirc-Arrco, vous attendez simplement la prochaine hausse de novembre.

Attention à la différence entre cessation d’activité et date d’effet. En pratique, c’est la date d’effet qui conditionne l’indexation. Ainsi, fixez-la en tenant compte du calendrier des hausses.

Depuis le 1er décembre 2023, le malus temporaire de l’Agirc-Arrco a disparu. De plus, ce changement n’affecte pas la revalorisation, qui suit toujours la date du 1er novembre. Restez vigilant, car chaque carrière comporte des spécificités.