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Vous hésitez entre Base et Heures Creuses pour alléger votre facture d’électricité ? Le choix n’est pas si simple, car il dépend surtout de vos usages et des écarts de prix entre plages horaires. Voici un guide clair, fondé sur les principes tarifaires en vigueur, pour décider sans stress.
Base ou Heures Creuses : qui paie moins et quand ?
L’option Base applique un prix unique, jour et nuit. En face, l’option Heures Pleines/Heures Creuses alterne un prix haut le jour et un prix réduit la nuit. Ainsi, les Heures Creuses s’étalent sur 8 heures quotidiennes, souvent la nuit ou tôt le matin. Ce cadre influence directement votre facture d’électricité, selon le moment où vous consommez.
Le principe est simple. Le kWh est moins cher en Creuses, mais plus cher en Pleines. Par conséquent, l’option Heures Creuses devient rentable si une part suffisante de vos usages bascule la nuit, souvent au-delà de 40 à 45 %. Ce seuil varie avec les grilles tarifaires, pourtant l’arbitrage reste le même.
Vos appareils déterminent l’arbitrage. Un chauffe-eau programmable, une recharge de véhicule la nuit ou un sèche-linge décalé pèsent fort. En revanche, une cuisine et un chauffage surtout en journée pénalisent l’option Heures Creuses. Dans ce cas, la Base garde souvent l’avantage pour votre facture d’électricité.
« Le bon contrat est celui qui colle à vos usages. »
Comment estimer votre seuil personnel
Commencez par vos historiques mensuels. Ainsi, relevez votre consommation de nuit et de jour sur 12 mois si vous l’avez. Sinon, estimez vos usages transférables la nuit, pièce par pièce. Cette photo suffit pour un premier calcul.
À lireÉlectricité : 4 applis réduisent votre facture d’électricité chaque moisFaites un test simple. Déplacez la production d’eau chaude et deux lessives sur des plages Creuses pendant un mois. Ensuite, comparez les kWh nocturnes gagnés. Ce petit test donne une tendance sur la rentabilité réelle pour votre facture d’électricité.
- Repérez la plage exacte de vos Heures Creuses.
- Programmez chauffe-eau, lave-linge et lave-vaisselle la nuit.
- Mesurez la part de kWh nocturnes sur un mois.
- Vérifiez l’écart de prix entre Pleines et Creuses.
- Projetez ce résultat sur une année complète.
Ce que disent les tarifs et les usages types
Les barèmes récents montrent des écarts sensibles entre Pleines et Creuses. Pourtant, ces écarts varient selon les offres. Ainsi, un profil nocturne prononcé profite mieux des Creuses. Cela peut faire baisser la facture d’électricité si le report est conséquent.
Un foyer avec eau chaude électrique gagne souvent à décaler la chauffe la nuit. De plus, un télétravailleur peut programmer la majorité des cycles la nuit, sans gêner sa journée. En revanche, un petit logement peu équipé bascule moins de kWh. Le gain devient alors limité.
Les familles chauffées à l’électricité doivent rester prudentes. Le chauffage reste surtout diurne en hiver, ce qui renchérit les Pleines. Cependant, des réglages fins atténuent l’impact aux heures chères. Ainsi, le choix final se mesure à l’échelle de votre facture d’électricité, pas sur une moyenne théorique.
Offres du marché, tarifs régulés et écart de prix
Les écarts entre Pleines et Creuses évoluent avec les mises à jour tarifaires. Par conséquent, il faut vérifier chaque année la différence de prix entre plages. Un écart faible réduit l’intérêt des Creuses. À l’inverse, un écart plus marqué valorise le report et allège la facture d’électricité.
Attention aux offres à prix indexés ou dynamiques. Elles bougent plus vite, mais elles peuvent offrir des fenêtres très avantageuses. Ainsi, la discipline de programmation devient payante. Elle sécurise, mois après mois, l’impact sur votre facture d’électricité.
Passer à l’action : réglages concrets qui changent tout
Programmez le chauffe-eau sur la nuit en priorité. Ainsi, vous concentrez un gros poste sur les heures bon marché. Déplacez le lavage et le séchage après 22 heures si possible. Ces gestes améliorent mécaniquement la facture d’électricité.
Utilisez les fonctions “départ différé” des appareils. De plus, regroupez les cycles pour limiter les pics en Pleines. Réglez un chauffage pièce par pièce, avec un abaissement nocturne. Cette cohérence rend l’option Heures Creuses plus efficace pour votre facture d’électricité.
Suivez vos kWh sur votre espace client ou le compteur communicant. Vous verrez vite la part nocturne progresser, jour après jour. Ensuite, ajustez les horaires et la puissance appelée. Ce suivi continu sécurise l’impact sur votre facture d’électricité.
Quand changer d’option, et comment décider
Revoyez votre contrat après un déménagement ou un nouvel appareil. Par exemple, un véhicule électrique change la donne du jour au lendemain. Ainsi, le report nocturne devient massif et rentable. Cette nouvelle routine agit directement sur votre facture d’électricité.
Faites un point avant l’hiver et après l’hiver. Les usages bougent avec les saisons et les tarifs aussi. Si les écarts de prix se resserrent, la Base peut redevenir pertinente. Sinon, gardez les Creuses, surtout si votre facture d’électricité reflète déjà un fort report nocturne.
Repères clés à retenir pour faire le bon choix
Les Heures Creuses couvrent 8 heures par jour, souvent la nuit. Ainsi, le report nocturne doit être réel pour payer moins. De plus, l’écart de prix entre plages est le levier principal. Il influence vite votre facture d’électricité.
À lireFactures d’électricité et de gaz: nouveau record en France, la note pèse plus lourdLa rentabilité dépend du pourcentage de kWh déplacés la nuit. Visez un socle proche de 40 à 45 % pour sécuriser l’intérêt. Ensuite, gardez une marge pour les imprévus. Cette approche protège votre facture d’électricité en cas d’aléas.
Enfin, testez un mois, calculez puis ajustez. Ce pas-à-pas vaut mieux qu’un choix à l’aveugle. Par conséquent, vous validez votre option avec des données réelles. Et vous ancrez durablement la baisse de votre facture d’électricité.
Crédit photo © DivertissonsNous


