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Le crédit d’impôt pour les services à la personne évolue et la note peut grimper. Beaucoup de ménages s’interrogent, car ce changement touche des postes de dépense du quotidien. Ainsi, mieux vaut comprendre ce qui est encore pris en charge et ce qui ne l’est plus.
Ce qui change pour les services à la personne
Le principe reste le même: un crédit d’impôt de 50 % sur les dépenses éligibles. En revanche, l’administration précise que certains frais annexes sortent de l’assiette. Ainsi, seules les prestations réalisées au domicile et clairement détaillées sur la facture sont retenues.
Concrètement, les frais de dossier, d’adhésion, de plateforme ou de gestion peuvent être exclus. De plus, les frais de déplacement facturés au forfait ne sont pas toujours pris en compte. Cela réduit mécaniquement le montant du crédit, et donc augmente le reste à charge.
Le plafond annuel de dépenses reste de 12 000 €, avec majoration possible de 1 500 € par enfant ou ascendant, dans la limite de 15 000 €. Pour un foyer avec une personne en situation de handicap, le plafond peut atteindre 20 000 €. Ainsi, le cadre ne bouge pas, mais l’assiette de calcul se resserre.
« Pour bénéficier du crédit, seules les prestations rendues au domicile et facturées hors frais annexes sont prises en compte. »
Qui est concerné dans les services à la personne
Les particuliers employeurs via CESU sont touchés si des frais non liés à l’intervention apparaissent. Les clients de structures prestataires ou mandataires le sont aussi, surtout quand des abonnements mensuels sont facturés. En revanche, les heures d’intervention au domicile restent éligibles.
À lirePension de réversion : 5 changements majeurs dès 2026 à anticiper pour des millions de FrançaisLes utilisateurs de l’« avance immédiate » voient l’impact au fil de l’eau. Désormais, si des frais sortent de l’assiette, l’ajustement apparaît dans le calcul mensuel. Par conséquent, la baisse du crédit d’impôt se ressent plus vite sur le budget.
- Vérifiez la ligne « prestations à domicile » sur vos factures.
- Identifiez séparément les frais d’abonnement et de gestion.
- Demandez le détail des frais de déplacement.
- Calculez l’impact sur 12 mois, pas seulement au mois.
- Anticipez les plafonds pour éviter les mauvaises surprises.
Le lieu d’habitation joue aussi, car les frais de trajet peuvent être fréquents en zone rurale. Ainsi, un forfait kilométrique récurrent peut peser sur l’avantage fiscal. De plus, les prestations ponctuelles de petit bricolage ou de jardinage ont des limites spécifiques.
Combien cela peut coûter pour les services à la personne
Prenons un exemple simple, à titre indicatif. Un abonnement de 20 € par mois non éligible réduit le crédit d’impôt de 10 € par mois. Ainsi, la dépense annuelle augmente de 120 € si rien n’est ajusté.
Autre cas fréquent: des frais de déplacement de 5 € par passage, sur huit passages mensuels. Cela représente 40 € non éligibles par mois, soit 480 € par an. Par conséquent, le crédit diminue de 240 €, ce qui pèse sur la facture.
Ces montants varient selon les contrats et les volumes d’heures. Aussi, une simple relecture des devis peut faire gagner bien plus que prévu. En bref, un ajustement des modalités de facturation limite l’effet de ce resserrement.
Aucune référence produit précise (marque + modèle/nom commercial exact) n’est mentionnée dans l’article fourni sur 8mars15h40.fr. L’article traite exclusivement de la fiscalité liée aux services à la personne et du crédit d’impôt, sans citer de marques ou modèles commerciaux de produits.
Comment s’adapter sans renoncer au service
Commencez par demander une facture plus détaillée et distincte. Ainsi, les heures au domicile restent visibles, et les frais annexes sont isolés. De plus, négociez la forme des frais de déplacement, au réel plutôt qu’au forfait.
Vous pouvez regrouper des interventions pour limiter les trajets. En revanche, évitez de dépasser les plafonds en fin d’année. Par conséquent, étalez les prestations et activez l’« avance immédiate » si elle est proposée.
Repères pratiques et calendrier
Conservez toutes les factures et attestations annuelles de votre prestataire. Ainsi, votre déclaration au printemps se fait sans stress. De plus, gardez trois ans d’archives en cas de contrôle.
À lireFisc sanctionne 2 structures de jardin non déclarées d’ici fin 2025Contactez votre organisme pour connaître la part non éligible. Par conséquent, vous saurez quel montant sera retenu pour le calcul des 50 %. Les structures de services à la personne doivent pouvoir préciser chaque ligne.
Gardez un œil sur votre plafond de dépenses éligibles. Désormais, simulez l’impact des frais exclus avant de vous engager. En bref, un suivi mensuel évite une facture finale trop lourde liée aux services à la personne.
Crédit photo © DivertissonsNous


