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Gel des retraites de bases en 2026 : la question revient sur la table. Le débat budgétaire s’intensifie, et beaucoup s’interrogent sur l’impact réel au portefeuille. Ainsi, les retraités veulent des repères clairs pour anticiper.
Où en est le projet de gel des retraites de bases en 2026 ?
Selon les échanges autour du prochain budget, un gel des pensions est étudié. Le sujet couvre le régime général et la complémentaire Agirc-Arrco. De plus, la piste viserait les retraites de bases si l’inflation reste contenue. Rien n’est arrêté, car les arbitrages arrivent en fin d’année.
En pratique, la revalorisation suit l’évolution des prix à la consommation. Elle intervient d’ordinaire en janvier pour le régime de base. Cependant, une neutralisation temporaire peut être décidée par la loi de finances. Ce serait alors une mesure exceptionnelle, orientée vers des économies rapides.
Pour un foyer modeste, un gel ressent comme un recul. Car les dépenses du quotidien montent, même lentement. Ainsi, les retraites de bases figées créent une perte relative de pouvoir d’achat. Les retraités demandent donc de la visibilité, et des chiffres concrets.
« Sans revalorisation, chaque semaine je compte davantage : les retraites de bases ne suivent plus mes dépenses. »
Combien cela pourrait coûter aux retraites de bases ?
Commençons par une simulation simple. Si l’inflation 2026 atteignait 2,5 %, une pension de 1 200 € perdrait environ 30 € par mois en valeur relative. Cela ferait près de 360 € sur l’année. En bref, le montant versé resterait identique, mais sa portée baisserait.
À lireLivret A: versez avant le 31 décembre 2024 pour maximiser vos intérêts en 2025Autre exemple prudent. Avec 1 800 € mensuels, la perte relative atteindrait environ 45 € par mois dans le même scénario. Ainsi, l’érosion annuelle dépasserait 500 €. Pour les retraites de bases proches du seuil de pauvreté, l’effet devient lourd sur le budget.
- Vérifiez votre notification de pension et vos dernières revalorisations.
- Contrôlez votre relevé de carrière pour corriger d’éventuels manques.
- Simulez plusieurs inflations, entre 1,5 % et 3 %.
- Ajustez vos prélèvements fiscaux pour éviter une avance excessive.
- Planifiez les dépenses contraintes et comparez les contrats courants.
Ce que dit le cadre légal des retraites de bases
Au régime général, la revalorisation s’aligne sur l’indice des prix hors tabac. Elle tend à intervenir en début d’année. Par conséquent, la revalorisation compense partiellement la hausse des prix. Ce mécanisme vise la stabilité, malgré des écarts temporaires.
Un gel suppose une décision expresse dans la loi de finances 2026. Il s’agirait d’une mesure ciblée, et soumise au vote parlementaire. Ainsi, les retraites de bases pourraient rester au même niveau nominal. Le gouvernement mettrait alors en avant la contrainte de dépense publique.
Pour la complémentaire Agirc-Arrco, la gouvernance sociale pilote la revalorisation annuelle. Des règles propres s’appliquent, avec un calendrier voisin. En revanche, des orientations de l’État peuvent influencer les paramètres. Les partenaires sociaux conservent malgré tout une marge d’appréciation.
Impact concret sur le pouvoir d’achat et les retraites de bases
L’impact ne se voit pas en un jour, mais il s’accumule. Les paniers alimentaires, l’énergie et le loyer pèsent davantage. Aussi, les retraites de bases non revalorisées amplifient les arbitrages difficiles. Certaines dépenses de santé sont alors reportées.
A moyen terme, l’écart s’additionne sur plusieurs années. Le niveau de vie décroche par rapport aux actifs. De plus, les économies de précaution fondent plus vite. Puis la moindre facture imprévue crée du stress.
Quels réflexes adopter avant 2026 pour les retraites de bases ?
Commencez par un budget mensuel plus fin, poste par poste. Classez charges fixes, variables, et réserves. Ensuite, fixez un coussin de sécurité de 1 à 3 mois. Ainsi, un aléa ne désorganise pas tout.
Côté droits, vérifiez l’ASPA, les aides au logement et les chèques énergie. Consultez votre caisse pour un rappel de carrière. De plus, une activité à temps très partiel peut compléter un peu. Le cumul emploi-retraite a ses règles qu’il faut respecter.
À lireMichel Drucker renonce à la vie mondaine: à 83 ans, il ne sort pas le soir et ne fréquente pas les artistesPensez aussi aux prélèvements sociaux et au taux d’impôt. Un ajustement de PAS peut lisser vos flux. En revanche, évitez les crédits coûteux pour payer l’essentiel. Enfin, échangez avec vos proches pour partager les solutions.
Crédit photo © DivertissonsNous


