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À partir de janvier 2026, la taxe foncière pourrait repartir à la hausse. Selon les premières indications publiques, le mouvement dépendra de l’inflation et des choix locaux, et des arbitrages municipaux. Pour beaucoup, la question touche le budget logement et la trésorerie.
Pourquoi la taxe foncière pourrait augmenter en 2026
En France, cet impôt repose sur la valeur locative cadastrale. Chaque année, l’État revalorise cette base selon l’indice des prix publié par l’Insee. Ainsi, la part nationale agit comme un plancher pour les communes. La taxe foncière résulte ensuite du croisement entre base et taux votés localement.
Les mairies votent leurs taux au printemps. Ce vote influe sur la taxe foncière. En revanche, certaines les laissent stables, d’autres les ajustent. De plus, des dépenses locales peuvent peser sur la décision, sur plusieurs exercices.
Comment se calcule la taxe foncière aujourd’hui
D’abord, le calcul part de la valeur cadastrale nette de votre bien. Ainsi, un coefficient d’indexation national s’y applique chaque année. Puis la commune et l’intercommunalité ajoutent leurs taux respectifs. En 2026, la taxe foncière évoluera si l’inflation 2025 remonte franchement.
« Mieux vaut anticiper une hausse et vérifier sa situation dès l’automne 2025. »
À ce stade, aucune revalorisation officielle n’est arrêtée à ce jour. Pour se préparer, pensez à deux scénarios prudents, sans dramatiser. Par exemple, un scénario bas à +2 % sur la base de taxe foncière. Un scénario haut autour de +4 % reste possible, si l’inflation persiste et si les bases suivent.
Ce que cela changerait pour les ménages et les bailleurs
Un propriétaire occupant verra d’abord la ligne de base bouger. Ainsi, la mensualisation absorbera une partie du choc. Un bailleur, lui, ne peut pas refacturer la taxe foncière au locataire. Par conséquent, la rentabilité nette peut se tasser.
- Mettre à jour son espace fiscal et ses coordonnées bancaires
- Simuler l’impact au budget avec plusieurs hypothèses
- Activer ou ajuster la mensualisation des prélèvements
- Constituer une épargne de précaution dédiée
- Rassembler les justificatifs pour exonérations et plafonnements
Prenons un exemple simple et facilement vérifiable pour se repérer. Si votre avis 2025 affiche 1 200 €, un scénario +2 % ajouterait 24 €. En revanche, un scénario +4 % porterait la hausse à 48 €. Le total 2026 de taxe foncière dépendra aussi des taux votés localement.
À lire« Beaucoup de retraités ne le savent pas » : qui peut bénéficier de l’exonération de taxe foncière en 2025Des exonérations existent pour certains profils ou situations et revenus. Ainsi, les seniors modestes et personnes handicapées peuvent être exonérés ou plafonnés de taxe foncière. Il faut vérifier les conditions sur son espace fiscal, puis déposer la demande dans les temps. En cas de doute, un rendez-vous au guichet peut aider près de chez vous.
Des gestes concrets pour préparer la prochaine échéance
Commencez par activer la mensualisation si ce n’est pas fait. Ainsi, vous lissez la charge sur douze mois. Prévoyez une réserve dédiée sur votre compte courant dès maintenant. Enfin, tenez un tableau de suivi de taxe foncière.
Pensez aussi aux actions locales qui peuvent influer dans votre commune. Par exemple, les budgets participatifs ou les débats sur l’endettement. De plus, un échange avec la mairie éclaire la trajectoire fiscale. Cette visibilité aide à estimer la future taxe foncière pour 2026.
Points de vigilance à l’automne 2025 et au printemps 2026
Le signal clé tombera à l’automne avec la revalorisation nationale dans les textes budgétaires. Ensuite, les communes voteront leurs taux au début 2026. Vérifiez vos acomptes et vos coordonnées bancaires avant mi-année. Ainsi, la taxe foncière ne subira pas d’incident de paiement.
Les avis arrivent d’ordinaire entre septembre et début octobre, sur votre espace en ligne ou par courrier. En règle générale, l’échéance papier tombe vers mi-octobre 2026. Le paiement en ligne reste possible jusqu’à fin octobre 2026. Par conséquent, la taxe foncière se règle sans majoration dans ces délais.
Si l’avis semble erroné, signalez-le rapidement au fisc. Aussi, gardez vos justificatifs et vos précédents avis à portée. Une réclamation doit être motivée et déposée dans les délais légaux, dans les formes prévues. En cas de désaccord, la base ou le taux de taxe foncière peut être revu.
À lireTaxe foncière trop lourde ? Propriétaire, ce dispositif méconnu peut vous en exonérer pendant 3 ansCrédit photo © DivertissonsNous
