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Factures qui grimpent, revenus qui stagnent, les tensions s’installent. Quand tout coince, couper son électricité semble la seule issue. Pourtant, des solutions existent pour passer l’hiver sans rupture.
Vos droits pour éviter de couper son électricité
En France, la trêve hivernale protège les foyers. Du 1er novembre au 31 mars, les fournisseurs ne coupent pas le courant. Ils peuvent, en revanche, limiter la puissance à environ 1 kVA. Ainsi, seuls quelques appareils essentiels restent utilisables, sans couper son électricité.
Cette période offre du temps pour agir et négocier. Avant toute mesure, un fournisseur envoie des relances et un courrier. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il va couper son électricité le lendemain.
Appelez dès le premier retard, sans attendre la mise en demeure. Demandez un plan d’apurement adapté à vos moyens. Vous éviterez de voir le fournisseur couper son électricité après la trêve.
« N’attendez pas la relance finale: engagez le dialogue dès la première difficulté. »
Aides pour éviter de couper son électricité
Le chèque énergie aide à payer une facture ou une dette. Son montant varie selon la situation du foyer, parfois plus de 200 €. De plus, il sert à financer une partie de petits travaux.
À lireNouveau crédit d’impôt EHPAD: l’État finance une partie de l’hébergement de milliers de retraitésLe Fonds de solidarité pour le logement peut compléter l’aide. Votre CCAS ou votre CAF oriente les démarches, pas à pas. Par conséquent, vous pouvez éviter qu’on vienne couper son électricité après l’hiver. En cas de blocage, appelez le Médiateur au 0 800 112 212.
- Appelez votre fournisseur dès le premier retard
- Négociez un plan d’apurement réaliste et écrit
- Contactez le CCAS ou la CAF pour un rendez-vous
- Déposez un dossier FSL si la dette s’accumule
- Saisissez le Médiateur national de l’énergie en cas de litige
Agir tôt: démarches et astuces concrètes
Notez vos échéances et mettez un rappel simple. Contactez le service client avant la date limite, même par chat. Ne laissez pas le doute s’installer: couper son électricité n’est pas une solution.
Négociez des mensualités soutenables, document à l’appui. Ainsi, envoyez fiches de paie, attestations, et budget mensuel. Vous montrerez votre bonne foi, ce qui réduit le risque de couper son électricité.
Suivez votre consommation avec le compteur Linky et l’application. Donc, repérez les postes gourmands et changez quelques usages. Cette maîtrise évite l’effet boule de neige des impayés.
Situations protégées et litiges courants
Un patient nécessitant un appareil vital bénéficie d’un statut protégé. Il doit se signaler auprès du gestionnaire de réseau, via un médecin. Ainsi, même menacé de couper son électricité, ce foyer reste prioritaire.
Un bailleur n’a pas le droit d’interrompre le courant d’office. En cas de pression illégale, saisissez un service juridique local. Ainsi, vous figez la situation et rétablissez un cadre serein.
Questions pratiques, réponses rapides
Que se passe-t-il après une facture impayée unique? D’abord, vous recevez des rappels successifs, par plusieurs canaux. Ensuite, le dialogue évite souvent d’en arriver à couper son électricité.
Le rétablissement intervient après accord et premier paiement. Souvent, cela va vite quand tout est acté. Par conséquent, vous retrouvez une puissance normale, sans craindre de couper son électricité.
À lireAide CAF : dès 20 ans, la CAF cesse de compter votre enfant à charge dans vos droitsPour le long terme, pensez isolation et appareils éconergétiques. Les aides type MaPrimeRénov’ peuvent soutenir un projet de travaux. Ainsi, vous dépensez moins et n’avez plus à envisager de couper son électricité.
Crédit photo © DivertissonsNous
