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Dans les rayons, le doute s’installe: quels produits de charcuterie méritent vraiment une place dans nos paniers? Une récente prise de parole du Dr Jean‑Michel Cohen relance le débat autour des saucissons. Sans alarmisme, cet éclairage invite à mieux lire les étiquettes et à comparer.
Pourquoi certains saucissons font débat en rayon
Dans une vidéo qui a circulé sur les réseaux, le nutritionniste passe au crible plusieurs références vendues en grande surface, dont certains saucissons. Il pointe des profils défavorables liés au sel, aux nitrites et au gras saturé. Selon lui, 4 références posent un problème pour un usage courant. Ainsi, le rappel du classement du CIRC sur les charcuteries en « cancérogènes groupe 1 » donne un repère utile.
Le message ne vise pas à bannir un aliment, mais à limiter l’exposition aux additifs. De plus, le regard se porte sur la clarté des listes d’ingrédients et sur la part de viande. E250, sucres ajoutés, arômes fumés: autant d’indices à surveiller. En bref, choisir des saucissons plus simples reste possible, à condition de comparer.
Méthode d’analyse et critères pointés par le nutritionniste
Aoste — Saucisson sec pur porc. Le spécialiste signale un profil salé et des additifs qui ne favorisent pas une consommation fréquente.
« Lire l’étiquette, comparer, et réduire la fréquence: trois gestes qui changent tout. »
Pour évaluer, il observe d’abord la longueur de la liste et l’ordre des ingrédients. Aussi, il regarde la présence de nitrite de sodium (E250) et de sucres comme le dextrose. Le taux de sel reste un marqueur clé de densité en sodium. Par conséquent, les saucissons à composition courte et à teneur modérée sont mieux placés.
La question des portions entre aussi en jeu, car la tranche incite au resservi. En revanche, une approche de type « occasionnel » aide à garder du plaisir sans routine. De plus, varier les sources de protéines répartit les risques. Ainsi, réserver les saucissons aux moments festifs réduit l’exposition cumulative.
- Privilégier une liste courte et compréhensible
- Vérifier la présence de nitrites et sucres ajoutés
- Comparer le taux de sel entre marques
- Observer l’ordre des ingrédients et la part de viande
- Limiter la fréquence et la portion au moment de l’apéritif
Ce que disent les étiquettes et le droit français
En France, l’étiquetage doit lister les additifs par leur nom ou code. Cela facilite la comparaison entre marques quand on regarde à froid. Désormais, de nombreux fabricants proposent des recettes sans nitrites, mais la vigilance reste de mise. Les saucissons avec courte liste, sans arômes, ont souvent un meilleur profil.
À lireLeclerc cède la première place en 2025: le supermarché le moins cher en France pour de grosses économies sur vos coursesHerta — Le Bon Parisien (Saucisson sec). La vidéo soulève des réserves sur le sel et la présence d’additifs, points à considérer avant un achat régulier.
Le prix n’est pas toujours un indicateur de qualité nutritionnelle. Pourtant, le rapport viande/gras et la technique de séchage comptent. Aussi, l’origine de la viande et la traçabilité apportent de la transparence. Pour les saucissons, ces éléments pèsent autant que le marketing de surface.
Sel, nitrites, gras: comment arbitrer au quotidien
Réduire le sel aide à la maîtrise de la pression artérielle. En bref, choisir une option moins salée, puis rincer l’assiette de pain, limite l’apport global. Cependant, l’additif nitrite reste le sujet le plus sensible. Avec les saucissons, c’est l’accumulation qui pose question, plus que la bouchée unique.
Jean Rozé — Saucisson sec supérieur. Le produit est mentionné parmi les références à surveiller pour sa recette et son profil salé.
De plus, le gras saturé pèse sur le bilan lipidique chez certains publics. Aussi, associer crudités et pain complet atténue la charge calorique perçue. Ce compromis redonne du contrôle sans diaboliser. Ainsi, on profite des saucissons tout en limitant la fréquence.
Bien choisir et varier: alternatives et bons réflexes
Au rayon plaisir, mieux vaut viser des portions modestes et prévues. Par conséquent, on évite le grignotage non compté devant l’apéro. On peut aussi alterner avec des options maison comme houmous, œufs durs ou fromages frais. Les saucissons trouvent alors une place plus juste dans la semaine.
Fleury Michon — Saucisson sec supérieur. Le commentaire du médecin évoque une liste d’ingrédients peu engageante pour une consommation répétée.
À lireSupermarché : le jour de la semaine où les prix sont les plus bas, avec promos et rayons pleinsReste une question de méthode: lire, comparer, décider en conscience. De plus, chacun ajuste selon son état de santé et ses habitudes. En revanche, des saucissons simples, courts en additifs, limitent les points noirs. À terme, ces choix guident vers des saucissons réservés, et mieux choisis.
Crédit photo © DivertissonsNous


