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Dès 2026, votre retraite de base pourrait mieux refléter votre parcours réel. Le gouvernement prépare des ajustements sur les périodes de stage et de congé maternité, afin de limiter les années « creuses » dans le calcul. Ainsi, les personnes aux trajectoires heurtées devraient voir leurs droits évoluer positivement.
Ce qui change en 2026 pour la retraite de base
L’objectif affiché est clair : corriger les effets des faibles revenus subis pendant un stage ou un congé maternité. Concrètement, une neutralisation des années pénalisantes est prévue dans le calcul du salaire annuel moyen. De plus, les périodes assimilées ne devraient plus tirer vers le bas les 25 meilleures années. Cette approche vise la justice du calcul de la retraite.
Selon les orientations déjà communiquées, la mesure doit entrer en vigueur à compter de 2026. Les caisses de l’Assurance retraite adapteront alors leurs systèmes pour identifier ces périodes. Ainsi, le congé maternité et les stages deviendraient moins pénalisants dans la formule. L’effet attendu se traduira par une pension de base plus fidèle au niveau de carrière.
Stage : vers des droits mieux reconnus
Beaucoup d’actifs ont débuté par des stages faiblement gratifiés. Jusqu’ici, l’année pouvait rester dans les 25 années retenues, avec un revenu très bas, et donc peser sur la moyenne. En 2026, la règle viserait à éviter ce frein en remplaçant les années faibles par d’autres plus favorables. Ainsi, l’entrée sur le marché du travail ne dégraderait plus autant la retraite.
« La réforme cherche à réparer les carrières heurtées en limitant l’impact des périodes faiblement rémunérées. »
Chaque situation restera examinée au regard des textes finaux. Par conséquent, les stages concernés seront ceux identifiés sur votre relevé de carrière. La logique est d’aligner la prise en compte de ces périodes avec l’esprit des années meilleures. En bref, votre démarrage professionnel pèsera moins lourd négativement.
Congé maternité : un calcul moins pénalisant
Les congés maternité provoquent souvent une baisse de salaire sur l’année. Désormais, le futur dispositif entend limiter cette baisse dans la moyenne utilisée pour la pension. Ainsi, le revenu manquant lié à la naissance ne serait plus autant sanctionné dans la formule. Cette évolution répond à une demande ancienne des assurées et des associations familiales, pour une retraite plus équitable.
- 2026 : entrée en vigueur ciblée sur les années pénalisantes.
- 25 meilleures années : neutralisation des années de très faibles revenus.
- Stage et maternité : périodes moins dévalorisées dans la moyenne.
- Assurance retraite : adaptation des outils et relevés de carrière.
- Droits reconstitués : plus en phase avec le parcours réel.
Pour les mères, l’effet concret se verrait lors de la liquidation des droits. Ainsi, une année marquée par un congé maternité ne chuterait plus mécaniquement dans la moyenne. Le calcul gagnerait en cohérence avec les indemnités et les trimestres déjà reconnus. De plus, cette évolution devrait réduire l’écart de pension entre femmes et hommes.
À lireAgirc-Arrco: à 1 100 € par mois, votre retraite augmente en novembre 2025Anticiper reste utile. Par conséquent, conservez vos attestations de congé maternité et vérifiez leur présence sur le relevé de carrière. Vous pourrez, dès mise à jour des systèmes, contrôler l’application de la règle. En cas d’anomalie, un signalement auprès de l’Assurance retraite sera possible.
Qui est concerné et quand
La mesure vise les assurés du régime général et des régimes alignés, selon les textes d’application à paraître. Elle devrait s’appliquer aux pensions liquidées à partir de 2026. Ainsi, les personnes proches du départ verront l’impact très vite. Celles encore en activité pourront y gagner plus tard, au moment de leur retraite.
Côté démarches, le principe annoncé est l’automatisation. Les caisses identifieront les années concernées grâce aux données déjà transmises. Par précaution, consultez votre relevé de carrière au moins une fois par an. Vous faciliterez ainsi le bon calcul de la retraite.
Ce que cela implique pour votre parcours
Pour sécuriser vos droits, gardez tous les justificatifs de stage : conventions, gratifications, bulletins. Ainsi, le repérage d’une année faible sera plus fiable et plus rapide. En cas d’oubli, vous aurez des preuves à fournir. Cette rigueur documentaire aide directement votre retraite.
La mesure porte sur la pension de base. Les règles de la complémentaire peuvent rester différentes selon les accords. Par conséquent, intéressez-vous aussi à vos points Agirc-Arrco. Une vision complète vous permettra d’évaluer l’impact global sur votre retraite.
Enfin, ajustez votre stratégie. Vous pouvez, par exemple, programmer un point d’étape avec un conseiller. Ainsi, vous vérifierez l’effet des nouvelles règles sur votre date de départ. Cette mise au point rendra plus serein votre projet de retraite.
À lireRetraite 2025: ce que touche une personne ayant vécu grâce aux aides sans jamais travaillerCrédit photo © DivertissonsNous


