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Pourtant, beaucoup de foyers jettent les coques de noix et de noisettes. Les jardiniers y voient une ressource gratuite pour le sol. Ainsi, ces résidus transforment l’entretien du jardin au quotidien.
Pourquoi garder les coques de noix et de noisettes ?
Ces coques sont dures, riches en lignine. Elles se dégradent lentement, sur de longs mois. De ce fait, elles conviennent aux usages où la durée compte. Les jardiniers prudents les cassent pour réduire les arêtes.
Avant usage, triez, rincez et séchez bien. Aussi, évitez les résidus très salés provenant de l’apéritif. Le sel peut brûler les racines et la vie du sol. Enfin, portez des gants pour protéger les mains.
Le noyer produit de la juglone. Cette substance peut gêner certaines plantes sensibles. Ainsi, de nombreux jardiniers limitent les coques de noix près des tomates, des rosiers ou des azalées. Dans le doute, testez d’abord sur une petite zone.
« Rien ne se perd au jardin : tout devient ressource. »
Paillage, drainage et allées : des usages malins
En paillage, la coque crée une couverture protectrice. Elle limite l’évaporation et freine la levée d’herbes. Ainsi, appliquez 2 à 3 cm de morceaux bien broyés. Certains jardiniers les mélangent à des feuilles pour lester la couche.
À lirePoireaux : semez en octobre ces variétés anciennes pour des récoltes abondantes tout l’hiverAu fond des pots, ces éclats améliorent le drainage. L’eau circule mieux, les racines respirent mieux. De plus, le pot reste léger pour les balcons. Les jardiniers en pot profitent d’un arrosage plus régulier.
- Cassez les coques pour adapter la taille aux usages.
- Évitez toute coque salée ou très grasse.
- Visez une couche de 2 à 3 cm en paillage.
- Mélangez au compost en petites doses et bien broyé.
- Surveillez les plantes sensibles près des noyers.
Compost : bien doser et accélérer la matière brune
Au compost, les jardiniers privilégient de petites quantités. Les coques apportent du carbone, utile à l’équilibre. Pourtant, leur lente décomposition impose de les écraser au marteau. Aussi, humidifiez légèrement pour lancer les microbes.
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Alternez couches « vertes » et « brunes » pour garder la chaleur. Ainsi, combinez tontes fraîches, épluchures, carton et coques broyées. Par conséquent, la température monte et l’activité s’accélère. Ainsi, les jardiniers obtiennent un mélange équilibré sans mauvaises odeurs.
Après maturation, tamisez le compost et récupérez les morceaux durs. Ensuite, réemployez-les en paillage autour des vivaces. Aussi, servez-vous-en pour stabiliser de petites allées. Rien ne se perd, tout se réutilise.
Protection naturelle et entretien facile
Contre les gastéropodes, la coque broyée crée une barrière anti-limaces légèrement abrasive. Les jardiniers qui combattent les limaces l’installent autour des jeunes plants. Pourtant, la barrière doit rester sèche et épaisse pour rester utile. Après la pluie, renouvelez la couche ou mélangez-la à d’autres matières.
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Préparer, stocker et valoriser sans risque
Pour broyer, mettez les coques dans un sac en tissu et tapez doucement. Ainsi, vous contrôlez la taille selon l’usage visé. Beaucoup de jardiniers préfèrent un grain moyen pour le paillage. Pour le drainage, des éclats plus gros restent efficaces longtemps.
Stockez au sec, dans un seau percé ou un sac en papier. Aussi, laissez sécher avant rangement pour éviter la moisissure. Si besoin, passez-les quelques minutes à basse température pour assainir.
À lireChèque énergie 2025: arrive en novembre, les dates clés à retenirEn surface des pots, ces éclats décorent et limitent l’arrosage. Par conséquent, évitez les bords trop coupants si des enfants ou des animaux circulent. Ainsi, les jardiniers améliorent l’esthétique tout en gardant un sol vivant.
Crédit photo © DivertissonsNous
