Avion : dès novembre 2025, les compagnies abandonnent le papier pour des cartes d’embarquement QR code et biométrie

Voir le sommaire

La fin du papier: date, acteurs et cadre
- Ce qui remplace la carte d’embarquement papier
Impacts pour les voyageurs: praticité, coûts, sécurité
- Aéroports et compagnies: où en est-on?
Comment vous préparer dès maintenant

À partir de novembre 2025, votre carte d’embarquement papier vit ses derniers vols. Pour vos trajets en avion, le format numérique devient la norme annoncée par les acteurs du secteur. Vous allez gagner en fluidité, mais certaines habitudes changent.

La fin du papier: date, acteurs et cadre

Selon les informations réunies par l’ADCF, le passage au tout numérique démarre dès novembre 2025. Les compagnies et les aéroports visent une expérience plus simple et plus sûre. Ainsi, la carte d’embarquement papier cède la place aux supports mobiles et aux portefeuilles numériques. Le changement concerne chaque voyage en avion, avec des garde-fous pour les cas particuliers.

Le secteur s’aligne sur des standards portés par IATA et l’OACI. Désormais, des parcours « sans contact » se généralisent, avec des contrôles automatisés. En revanche, les autorités rappellent le rôle central de l’identité vérifiée sur place. Les annonces restent prudentes, car chaque aéroport avance selon ses moyens et son calendrier.

Les exceptions sont prévues pour les passagers sans smartphone ou en difficulté. En cas de panne, une impression au comptoir reste possible. De plus, certaines étapes continueront d’accepter un justificatif imprimé. Vous trouverez donc, selon l’escale et la compagnie, une solution de secours pour votre voyage en avion.

« La carte d’embarquement migre vers le numérique, mais une alternative papier demeure en cas d’exception. »

Ce qui remplace la carte d’embarquement papier

La carte d’embarquement devient un pass numérique. Vous la recevez dans l’application de la compagnie, en QR code, parfois via NFC, et dans votre wallet mobile. Par conséquent, l’accès au contrôle s’effectue en quelques secondes. Le billet, l’identité et la porte d’embarquement se connectent ainsi au même parcours en avion.

Concrètement, vous vous enregistrez en ligne, puis vous présentez votre téléphone aux portiques. Ensuite, le système valide le pass, et la file avance plus vite. De plus, certains aéroports testent des e-gates avec reconnaissance faciale, dans le cadre de One ID. Ce flux guide le passager vers l’embarquement de son avion sans multiplier les contrôles manuels.

Novembre 2025 : début du basculement vers le pass numérique.
Conservez un document d’identité en cours de validité.
Chargez votre téléphone et préparez une copie hors ligne.
Renseignez-vous sur l’aéroport et la compagnie avant le départ.
Gardez une solution de secours si la connexion tombe.

Impacts pour les voyageurs: praticité, coûts, sécurité

Le principal gain reste la fluidité, notamment sur les correspondances. Les modifications de porte arrivent en temps réel, directement sur le pass. De plus, les risques d’oubli ou de perte de papier diminuent. En bref, vous suivez plus sereinement votre embarquement en avion.

Ryanair intègre les cartes d’embarquement numériques dans l’application myRyanair. En cas de problème technique, une version papier gratuite est fournie au comptoir.

Qui dit smartphone dit énergie et réseau. Prévoyez une batterie externe, ou une capture d’écran de votre pass. En revanche, évitez les multiples copies qui brouillent la lecture au portique. Vous garderez ainsi la fluidité promise jusqu’à la porte de votre avion.

La protection des données arrive au premier plan, car la biométrie s’invite au voyage. Les opérateurs affirment respecter le RGPD, avec consentement et finalité claire. D’ailleurs, les traitements s’effectuent sur des systèmes chiffrés et audités. Néanmoins, informez-vous avant chaque trajet en avion, surtout si vous refusez la reconnaissance faciale.

Aéroports et compagnies: où en est-on?

Plusieurs hubs européens ont multiplié les pilotes, notamment sur l’embarquement biométrique. Des compagnies long-courrier adoptent déjà les portefeuilles numériques. Ainsi, le passager scanne moins souvent ses documents. Le mouvement s’étend, mais l’expérience varie encore selon l’avion, l’escale et la zone géographique.

Les aéroports maintiennent des files d’assistance pour les publics fragiles. Aussi, des bornes impriment un justificatif en cas de dysfonctionnement. Cependant, les opérateurs incitent à préparer le pass avant l’arrivée en zone de contrôle. Vous limitez alors l’attente, surtout lors d’un embarquement en avion aux heures de pointe.

Comment vous préparer dès maintenant

Mettez à jour l’application de votre compagnie et votre wallet mobile. Ajoutez le pass dans Apple Wallet/Google Wallet et gardez une copie locale. Ainsi, vous restez prêt même sans réseau. Vous évitez ainsi une recherche stressante juste avant de monter dans l’avion.

Vérifiez les documents exigés sur tout le trajet, y compris la correspondance. Aussi, contrôlez la validité du passeport, des visas et des autorisations. Centralisez les pièces dans un seul dossier accessible. Vous gagnerez un temps précieux en amont de votre avion.

En cas de voyage en groupe, répartissez les pass sur plusieurs téléphones. Ce choix réduit les blocages aux portiques partagés. Cependant, nommez clairement chaque pass pour éviter les erreurs à la file. Vous sécurisez ainsi la montée à bord de chaque avion de l’itinéraire.

Le jour J, arrivez un peu plus tôt si vous débutez avec le numérique. Préparez le téléphone déverrouillé avant d’atteindre le lecteur. Par conséquent, la file avance et le personnel peut vous assister rapidement. Vous partez vers votre avion avec une étape d’embarquement plus simple.