Sargasses: un ruban brun de 8 000 km relie l’Afrique aux Amériques dans l’Atlantique et menace les côtes en 2025

Un ruban de sargasses s’étire sur l’Atlantique et menace les côtes du continent. Cartes et conseils pour anticiper les échouages 2025.

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Un ruban brun a surgi entre l’Atlantique et l’Afrique. D’après des images récentes, il s’étend aussi loin qu’un continent. Pourtant, sa présence annonce des semaines difficiles pour les côtes.

Un ruban brun qui s’étire sur l’océan

Les observations satellitaires décrivent une bande continue, mobile et changeante. Ainsi, le ruban remonte avec les courants de surface et se fragmente au gré des vents. De plus, sa largeur varie fortement, passant de filaments à des nappes épaisses sur des zones entières du continent.

Ce ruban n’est pas une marée noire. En réalité, il s’agit majoritairement d’algues brunes flottantes, portées par des flotteurs naturels. Aussi, ces radeaux se reforment sans cesse, ce qui complique toute estimation fiable de leur volume sur le continent.

Plusieurs facteurs se combinent et renforcent le phénomène. Ainsi, les apports de nutriments venus de grands fleuves, la poussière saharienne riche en fer et des eaux plus chaudes jouent un rôle. En revanche, les courants de surface peuvent concentrer ou disperser ces nappes sur des milliers de kilomètres le long du continent.

« Les images satellites montrent un ruban continu, large et changeant, qui s’étire sur l’Atlantique. »

Quels risques pour les littoraux ?

Quand ces algues échouent, les problèmes commencent vraiment. Ainsi, la décomposition rapide libère des gaz odorants et irrite parfois les voies respiratoires. De plus, les amas encombrent ports et plages, créant des scènes qui n’ont rien de carte postale sur un continent réputé pour ses rivages.

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Les coûts explosent vite pour les communes et les entreprises locales. Par conséquent, il faut des équipes, du carburant et des rotations constantes pour dégager les plages en 48 à 72 heures. Aussi, la pêche et les activités nautiques sont freinées, car les moteurs s’enrayent et les filets se chargent au large du continent.

  • Surveiller les échouages grâce aux bulletins locaux.
  • Protéger les travailleurs avec gants, masques et consignes claires.
  • Évacuer vite les amas, avant la décomposition avancée.
  • Informer riverains et touristes pour éviter l’exposition prolongée.
  • Organiser une filière locale de valorisation, quand c’est possible.

La vie marine subit aussi un stress aigu. Ainsi, les radeaux privent parfois d’oxygène des zones entières et étouffent herbiers et coraux. En bref, tortues et poissons juvéniles se retrouvent piégés, tandis que certaines plages de ponte deviennent impraticables sur le continent.

Ce que disent les données et la science

Les agences spatiales suivent désormais l’évolution du ruban presque en temps réel. Ainsi, les images en lumière visible, couplées à des modèles océaniques, affinent les alertes d’échouage. De plus, ces signaux aident les communes à mobiliser du personnel avant les pics sur le continent.

La saisonnalité change selon les courants et les années. En revanche, certaines périodes voient des poussées plus marquées, avec des trajectoires orientées vers les Caraïbes, le golfe du Mexique ou l’Afrique de l’Ouest. Aussi, de faibles décalages de vent suffisent à rediriger l’amas vers un autre pan du continent.

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La recherche reste prudente sur les causes exactes et leur poids relatif. Ainsi, la part des nutriments fluviaux, des poussières et du réchauffement varie selon les périodes. De plus, l’acheminement par courants reste difficile à prédire au-delà de quelques semaines sur un continent si vaste.

Préparer les côtes sans céder à l’alarme

Les communes gagnent à planifier des schémas clairs de gestion. Ainsi, des points de stockage, des zones tampons et des créneaux de ramassage limitent les nuisances. De plus, des messages simples sur la santé publique évitent la confusion près des plages du continent.

La coopération régionale fait la différence quand les nappes se déplacent vite. Par conséquent, mutualiser barges, bennes et savoir-faire réduit les coûts. Aussi, des protocoles partagés améliorent le tri et la valorisation, même si les gisements varient d’un bout à l’autre du continent.

Ce que chacun peut faire dès maintenant

Voyageurs et habitants peuvent adapter leurs plans. Ainsi, vérifier l’état des plages avant un départ évite des mauvaises surprises. De plus, signaler les amas par photos géolocalisées aide les équipes locales sur le continent.

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Les acteurs économiques peuvent renforcer la préparation. Par conséquent, former le personnel, baliser les zones à risque et tester des barrières flottantes limitent les fermetures. Aussi, des essais de compostage ou de bioséchage donnent des pistes, quand les analyses confirment l’absence de contaminants.

Universités, associations et écoles ont un rôle moteur. Ainsi, des ateliers de mesure de qualité de l’air près des échouages sensibilisent sans dramatiser. De plus, des projets de science participative enrichissent les données et soutiennent des décisions fondées, utiles à tout le continent.

Crédit photo © DivertissonsNous